Trois ans après leur dernière tournée, cinq ans et demi depuis leur dernier album, dix-sept ans depuis leur dernière prise de risque et vingt-trois ans après leur dernière masterpiece, U2 a enfin dévoilé la couleur de son nouvel album. Sucking Rock and Roll vous en livre ici sa revue.
La révolution des services est en marche. Un groupe californien compte bien rendre son écosystème incontournable pour quelques années encore. Un groupe irlandais qui souhaite s’appuyer dessus avec une distribution gratuite de son dernier album auprès des 500 millions d’utilisateurs d’iTunes en est une autre preuve.
Mais nous, les mercenaires de la chronique, les besogneux du traitement de texte, les forçats du clavier, n’avons pas le temps sur ce papier d’appréhender avec toute la sérénité (et l’objectivité) cette nouvelle stratégie e-marketing (le spectre du bouclage de cette critique rôdant tel un chacal n’attendant qu’une malheureuse faute de frappe pour nous dévorer tout cru). C’est pour cette raison, ami lecteur, que nous revenons uniquement sur cette petite perle musicale qui va ravir les amoureux du vintage.
Les premières écoutes nous ont dérouté, enthousiasmé, interrogé, inquiété, soulagé. En effet, depuis le rétropédalage après la sortie de No Line on The Horizon, ces 5 dernières années nous avions trop entendu le tout et le contraire de tout sans rien voir venir : leurs envies réelles, leur trouillomètre à 0, les nouveaux espaces musicaux à explorer, l’orientation que prendrait un autre album (ou pas), mais aussi avec quel(s) producteur(s) les hostilités reprendront – ceux qui connaissent bien U2 savent que c’est primordial dans le résultat final et leur manière de composer.
Les informations confirmaient une collaboration avec Danger Mouse. Si celui-ci est présent – et finalement resté en charge du projet d’un bout à l’autre – sur la plupart des chansons, il est épaulé par d’autres personnes, en particulier Paul Epsworth. Songs of Innocence est surtout le premier disque du groupe réalisé sans le concours de Brian Eno et Daniel Lanois depuis… 1997. On aurait pu craindre une touche habituelle Garage-Disco trop marquée de Danger Mouse, quelque part entre Black keys/Broken Bells… que nenni, car Danger Mouse et ses deux autres acolytes additionnels, Epsworth et Tedder, se diluent intelligemment dans ce trademark U2, si caractéristique de leur signature sonore.
Néanmoins, si l’on ne peut renier la griffe U2, nous n’avons pas reconnu immédiatement le combo, la (les) production(s) étant clairement remis au goût du jour. Sentiment ambivalent donc entre un ensemble solide, fluide (enfin), joliment pop, parfois rugueux dans un contexte de foutoir faussement contrôlé (tenait-on enfin cet album punk rock dont nous bassinait Bono depuis près de 20 ans ?). L’impression de ne plus être très sûr de retrouver le groupe talentueux aux compos classieuses de la fin des 80’s et début 90’s. En un mot, le U2 de 1987 (par exemple) s’y reconnaîtrait-il encore ? Si nous n’étions pas de vieux fans transis, aurions-nous accroché naturellement ? En une phrase, ce treizième effort discographique a-t-il sa pertinence et sa cohérence ?
Pour la première fois de sa carrière, le groupe se penche concrètement sur ses racines. Et les textes des morceaux figurent parmi les plus personnels jamais écrits par Bono. Un disque de fans, qui retournerait aux racines de leurs propres vibrations musicales, accompagné de quelques références à leur propre passé (leur période d’innocence) jusqu’à la (non) pochette de cet album qui est en quelque sorte une update de leur premier maxi U2-Three et sa couv’ générique CBS. Convoquer au banc des souvenirs et si tard dans leur carrière une foultitude d’éléments qui leur ont parlé et leur parlent encore, certes cela donne (paradoxalement) de la fraîcheur à leur démarche, mais cela peut également ne pas aider à nous projeter avec eux. Sans compter qu’il n’est pas sûr que cela atteigne aussi son public plus récent, qui lui puise plutôt ses propres références musicales sur des groupes comme… U2 par exemple. Un disque de fan certes, mais peut-être pas pour tous les fans.
La vague crainte que ce nouvel album verrait un groupe plus tout à fait encore à la recherche de quelque chose qu’il n’aurait pourtant jamais trouvé. Une manière peut-être de marcher sur de vieilles terres sans trop s’attacher à aller de l’avant ?
Pourtant, pourtant… non seulement cela semble fonctionner mais à y regarder de plus près ce n’est peut-être pas si flou/fou et improvisé. Qui se souvient encore de nos jours de déclarations d’intentions similaires jusqu’à l’idée du titre lui-même annoncé par Bono au détour d’une interview donné au magazine Uncut en 1992 ? Personne ou presque… « Dans son poème ‘Le Mariage du Ciel et de l’enfer’, William Blake a essayé de concilier les deux mondes, je viens d’écrire une chanson pour notre prochain album appelée Songs Of Innocence and Experiences… Il y a tellement de contradiction dans le rock’n’roll, vous faites de la musique très personnelle, et pourtant elle est jouée par les plus grands systèmes d’amplificateurs que vous pouvez trouver, sur les programmes de radio du monde entier. C’est littéralement une adresse au grand public. C’est privé et donc public. Je pense que c’est une partie de notre énergie, et c’est une des choses que nous avons compris dorénavant, la musique se nourrit de ces contradictions. Je pense que maintenant nous sommes rendus compte que le rock’n’roll est d’une certaine manière ridicule, et c’est en parti pourquoi nous sommes dedans. J’ai vu Marc Bolan sur Top Of The Pops quand j’avais 13 ans… L’énergie du rock’n’roll est cette chose qui est obscène, absurde, obsessionnelle, il nous suffit d’y retourner et d’en rire » (Bono, 1992).
Et si nous touchions au but ? Les thèmes abordés dans Songs of Innocence pourraient être en réalité dans leur ADN depuis plus de 20 ans. Bono & co portant depuis tout ce temps cet album en eux, sans jamais avoir pu le concrétiser ou y revenir depuis : un hommage sincère à leur genèse tout autant New Wave, Glam Rock que Punk. Une autobiographie musicale (nous les citons), puisant dans des influences rock et punk des années 70 et explorant les thèmes de la «famille» et de la «découverte», une étape incontournable dans les derniers lacets de leur vie de musicien, (nous offrant au passage le bonheur de ne plus subir les purges humanitaires aux emphases soporifiques). Sortir en premier extrait The Miracle (Of Joy Ramone) est assez gonflé en soi car, si la démarche est consciente, elle est peu ou pas radiophonique, en tout cas pas taillée pour les univers mainstream des Billboard. Ce vrai faux single est aux antipodes des ambitions que nous avons cru voir affichées par le groupe à sortir absolument LE titre tueur de charts. Est-ce une démarche « innocente » ou un contre-pied manifeste devant une évidence ? Proposer l’album tout d’un bloc est un début de réponse. Prolonger son analyse, « track by track », en est la suite logique.
The Miracle (of Joey Ramone), titre d’ouverture et premier single (à l’image des deux premiers albums multi-platinés des années 2000, tiens, tiens…) est un hommage au chanteur décédé du groupe de punk new-yorkais. Les membres de U2 ont dit avoir été influencés très tôt par The Ramones après être arrivés à se faufiler sans ticket dans un de leur concert à Dublin. Chant choral et riffs acérés en mode « Elevation » dès l’intro montrent qu’on est dans l’urgence et l’essentiel. Et tant pis si le refrain a du mal à s’imprimer dans le cerveau, les « oh oh ohh » font le job et offrent un hook imparable qui saura capter l’attention du plus distrait des spectateurs dans la future pub Apple.
Basse répétitive injectée dans des beats de batterie électronique, Every Breaking Wave démarre de manière familière. On pense un peu à « Beautiful Day » et surtout à « With or Without You ». Même si Eno et Lanois ne sont pas présents sur cet album, leurs recettes continuent à être appliquées ici et là. D’ailleurs c’est avec eux que le morceau, destiné au départ à “No line on the horizon”, avait connu une première incarnation en studio avant d’être dévoilé au cours du U2360° Tour. Le refrain d’origine, sans doute un peu faiblard (“Don’t know if I’m that strong / To be somebody / To need someone”) a été complètement réécrit : « Baby every dog on the street / Knows that we’re in love with defeat / Are we ready to be swept off our feet / And stop chasing / Every breaking wave”.
Après seulement une ou deux écoutes on se surprend déjà à fredonner la mélodie du morceau suivant. Probable futur single, California (There is No End to Love) a l’immédiateté des grandes chansons pop, cette simplicité qui échappe parfois au groupe (on pense au laborieux “Crazy Tonight”). C’est là une des grandes réussites de « Songs of Innocence » : arriver à faire oublier les milliers d’heures passées en studio à enregistrer, effacer, reprendre, peaufiner ces chansons qui, de manière miraculeuse, sonnent au final comme des premiers jets débarrassés de tout arrangement inutile et qui vont droit à l’essentiel.
Mais à qui donc est destinée la ballade Song for Someone ? À Ali probablement. Bono y confesse le chemin qui lui reste à faire en glissant l’une des seules références bibliques de l’album (le Mont Golgotha / Hill of Cavary) : « And I’m long long way from your Hill of Cavalry / And I’m a long way from where I was and where I need to be« . Musicalement, la chanson sonne à l’oreille comme un remake abouti de « Sometimes You Can’t Make it on Your Own » agrémenté de quelques « celtic strings », malheureusement synthétiques.
En revanche, c’est évidemment la mère de Bono qui est au premier plan dans Iris (Hold me close), l’une des chansons les plus touchantes de cet opus (« Hold me close, hold me close and don’t let go / Hold me close like I’m someone that you might know »). Même si dans les derniers albums il avait été éclipsé au profit du père, le thème de la figure maternelle est un motif récurrent de Boy à Pop (« I Will Follow », « Tomorrow », « Lemon », « Mofo »…) Mais c’est la première fois que le chanteur cite son prénom, Iris, de manière aussi explicite. Contrairement à son image de bavard impénitent, Bono était resté jusqu’à présent très pudique, livrant peu de son intimité et abordant toujours sa vie personnelle sous un angle universel. Avec « Songs of Innocence » et le passage de la cinquantaine, un verrou vient de sauter. Il éprouve le besoin de nommer le lieu précis de son enfance (Cedarwood Road) et surtout le prénom de sa mère, disparue alors qu’il avait 14 ans. Au cœur de son sujet, il parle sans fard de celle par qui il est : « I’ve got your life inside of me ». Construite dans le plus pur canon U2esque, « Iris » ressemble à une capsule temporelle circa 1984. La guitare carillonnante de The Edge est à la fête soutenue par une rythmique galopante et cette pointe d’ambient, trademark du groupe depuis « The Unforgettable Fire ». La chanson parfaite qu’attendaient les fans dans leur inconscient ?
Dans le livret Adam remercie ses héros, modèles ou condisciples : Paul Simonon, JJ Burnel, Derek Forbes, Peter Hook… Il aurait pu ajouter aussi Kim Deal. Volcano, morceau rock éruptif, repose sur un riff de basse puissant que n’aurait pas renié l’ex-musicienne des Pixies. Chanson taillée pour les futurs concerts en stade, Sucking s’entraîne déjà à reprendre le refrain, « Volcano, You don’t wanna, You don’t wanna know« . Yeah !!!
Raised by Wolves aurait pu figurer sur « War ». Sombre et martial, produit à la Lillywhite (sans fioritures, exceptées quelques notes de piano disséminées en fond sonore), il fait partie des morceaux qui vont droit au but. Bono se glisse ici dans le peau d’un témoin qui assiste à un attentat à la bombe « I’m in a white van as a red sea covers the ground / Metal crash I can’t tell what it is / But I take a look and now I’m sorry I did / 5:30 on a Friday night 33 good people cut down ». Bono l’a précisé à Rolling Stone : il s’agit d’une scène vécue par l’un de ses amis d’enfance (qui a eu du mal à s’en remettre). Le texte se poursuit dans une forme narrative maîtrisée et précise. Depuis « Please » (1997), on n’était plus habitué à une chanson aussi ouvertement politique.
Si on zappe l’intro (qui nous envoie vers une fausse piste), Cedarwood Road pourrait presque passer pour un titre de Led Zep au jeu du blind-test. Des rues du Cèdre, il en existe des milliers à travers le monde, mais celle-ci, aperçue dans le clip de « Someone You Can’t Make it on Your Own », est celle où Bono a grandi. Terrain de jeu de son enfance (où il côtoyait son pote Peter « Guggi » Rowen à qui la chanson est dédiée), mais aussi « warzone », au sens propre comme au figuré. À nouveau, un morceau très personnel qui révèle la face la plus sombre du chanteur. La violence des riffs souligne des blessures et une rage adolescente que rien ne peut apaiser : « Sometimes fear is the only place we can call home / Cedarwood Road / A HEART THAT IS BROKEN / IS A HEART THAT IS OPEN ».
D’après les crédits de l’album, Sleep like a baby fait parti des trois titres entièrement produits par Danger Mouse (tous placés en fin d’album) et non retouchés par Paul Epsworth ou Ryan Tedder. Cette chanson OVNI avec synthé kraftwerkien, falsetto à la « Lemon » et solo de guitare minimaliste ne révèle pas d’emblée toutes ses subtilités. Mais après plusieurs écoutes elle figure parmi nos préférées.
This Is Where You Can Reach Me Now débute au son du Bodhràn (apportant au passage une nouvelle touche d’Irish soul) avant de muter en reggae/pop à la Clash tenu par un groove d’Adam, particulièrement à l’aise dans cet exercice. Ce n’est donc pas un hasard si la chanson est dédiée à Joe Strummer. Le quatuor du Londres a marqué profondément U2 au point de pousser ses membres à rentrer dans le rock comme on rentrerait dans l’armée « Soldier soldier / We signed our lives away / Complete surrender / The only weapon we know ».
Comme la plupart des albums de U2, « Songs of Innocence » finit sur un tempo plus lent. Le groupe a eu la bonne idée d’inviter Lykke Li sur The Troubles, une chanson qui explore un territoire, ni rock, ni pop, encore inconnu pour le groupe. Ici, l’instrumentation est minimale mais elle remplit élégamment l’espace. La voix douce de la suédoise, mêlée à l’interprétation presque chuchotée de Bono, contraste avec le thème du morceau qui évoque la jeunesse agitée du chanteur (et non pas les « troubles » d’Irlande du Nord) : « I have a will for survival / So you can hurt me and then hurt me some more / I can live with denial / But you’re not my troubles anymore. ». Le fade out arrive assez tôt. Dommage, nous aurions apprécié que le solo final de The Edge se prolonge un peu plus.
Coda
On a beaucoup glosé sur le temps mis par U2 pour accoucher de ce « Songs of Innocence ». Trois, quatre, voire cinq ans de réflexion et de labeur. Le résultat est un instantané assez fidèle et honnête du groupe qui nous montre là où il en est, tant sur le plan musical que sur le plan personnel. L’enjeu n’est plus d’innover pour innover ou d’élargir leur horizon, il est beaucoup trop tard pour cela.
Le choix a été fait de ne plus se risquer dans l’expérimentation mais de revenir sous le feu des projecteurs avec un son plus adapté à son époque et résolument pop (avec aussi ce risque de prescription plus fort). Refusant de stagner dans une formule rodée (et pas mal pillée ces temps-ci), les gars de Dublin choisissent à nouveau d’avancer. A ce niveau, on ne peut que leur tirer notre chapeau et ce n’en déplaise aux pisse-froids et aux intégristes franchouillards bobos-compatibles. À l’aune de ces constats, « Songs of Innocence » est plutôt une réussite.
Pour le reste et sans cette « marketing stunt », le disque avait manifestement suffisamment d’atouts pour trouver sa place dans un schéma traditionnel de distribution. Le Big-Bang numérique de sa mise à disposition (presque forcée) auprès de 500 millions d’utilisateurs d’Itunes, ajoutée aux dizaines de millions de dollars (on parle de 100 millions) dépensés par Apple pour promouvoir le projet, peuvent nous faire craindre une dévalorisation en partie de ses qualités (l’inconscient ayant souvent l’habitude de conclure que ce qui est gratuit ne vaut rien).
“Tout ce qui est excessif est insignifiant” disait aussi Talleyrand, c’est peut-être justement le risque à prendre. L’avenir nous dira si sur ce lancement iconoclaste U2 s’est tiré une balle dans le pied ou au contraire a eu raison de regarder délibérément devant lui au moyen de cet univers de la Pomme 2.0.
Discussions
65 commentaires ont été publiés pour cet article.
Bien d’accord avec Yeah!, The Chrystal of ballroom est sublime et méritait sa place sur l’album, un peu comme Hollyjoe en son temps
Lucifer, mais surtout Crystal auraient mérité d’être sur le CD1.
Crystal est magnifique!!
Bon ils sont un tantinet énervants avec leurs accoustic session, mais ça le fait quand même pas mal, ils sont de mieux en mieux, l’ami B. en particulier. Même Stuck est réussie.
Et puis la prog de la radio, ça a quand même une autre gueule!!!
Mais qu’est qui arrive a U2 ?Leur prestation acoustique a beau étre bonne ,donner des frissons pour certains,mais c’est quoi cette promo ? Aujourd’hui sur la radio BBC U2 joue « the miracles » a deux, « EBW » et « Cedarwood Road » en acoustique version violon avec Larry en plus et quand ils sont enfin au complet il joue « Song for someone » et « Stuck in a moment ». Ils attendent quoi pour mettre le feu ,la tournée?
A retenir de ce passage sur bbc radio 2 : un bono extremement en voix , la superbe version de EBW . pour le reste : du classique pour the miracle , cedarwood road bien moins interessante en acoustique , song for someone proche de l album et la daube stuck in … ( désolé jamais pu blairer ce morceau )
pou stuck c est toujours mieux que la pauvre version accoustique du 360tour.
ils vont nous pondre un accoustique tour à ce rythme la……même si breaking wave a un potentiel de fou
je ne crois pas vraiment à une tournée acoustique
bono n’en a plus les capacités vocales
mais ils tentent des choses profitons en
la deuxieme partie de la tournée en 2016 risque d’etre ultra classique avec concert en stade et set list composée au trois quart de tubes
J ai trouvé la presta d’hier moins réussie qu en italie .. comme disait cahuete la voix de bono deraillait souvent.. et le public moins chaud ou chauffé.. de toutes façons le studio pas foutu pareil.. et l interview sympa.. par contre á la sortie larry t aurais pu sortir du vanne au lieu de faire la rock star-)
Je pensais qu’un des membres de Sucking allait poser la question « Mais ou sont passer Larry et adam? » :) Sinon ce cher De Caunes,vu selon ses dire ,qu’il ne les supporte plus aurait pu leur poser aussi la question. En tout cas , il ne les supporte plus mais il a apprécier leur prestation. Sacré Alain
sacré Antoine tu veux dire ! pas Alain … si il a pas posé de question c parce qu il s en fou.. d ailleurs sur le plateau ‘il dit qu il n avait jamais entendu miracle avant l interview’
Adam et Larry etaient bien à Paris..
Ca sort d’où que de Caunes n’aime pas U2 ? Pas souvenir qu’il se soit publiquement exprimé sur le sujet… Hier sur le plateau et lorsque Bono & Edge ont joué autour de la table, soit il faisait bien semblait, soit il kiffait vraiment.
Et je ne crois pas qu’il ait dit qu’il n’avait jamais entendu Miracle, il dit qu’il découvre grâce au morceau que U2 a été influencé par les Ramones.
Comme le dit fussy plus bas: Source Antoine De Caunes: « dictionnaire du rock » Extrait : « U2 me pète les burnes a un point qui dépasse l’entendement…..Il m’est impossible physiquement d’écouter un de leur morceaux……ces cons…tetes a claques…. » et Bono en prend pleins la gueule!!
je suis d’accord
U2 ne s’excuse pas vraiment
ce qui ne veut pas dire qu’en interne ils ne soient pas concients du probleme
une discussion serieuse avec apple a du avoir lieu style debriefing après un concert raté
Bono a l’aise jusqu’a la petite surprise de Alain De Caunes qui lui montre l’interview de 1983 fait par lui. Je me trompe peut étre mais vu sa téte Il avait l’air embarrassé, ensuite limite en colére quand De Caunes lui demande ou et passé ce jeune garçon. A voir pour ceux qui été présent si il ont ressentis la méme chose ou c’est moi qui me fais des idées. Sinon l’interprétation des morceaux a été correcte. Mais désolé les gars le public a été trés en dessous du public Italien. Vous avez dormi sur « The Miracles » Bref vous étiez mauvais!
Et encore un clip ( the miracle ) tout pourri à rajouter à la longue liste de leurs clips tout nazes. franchement c est assez lamentable d avoir aussi peu d ´imagination.
Clip raté effectivement. Toujours le même clip depuis 10, on change juste le fond, mêmes poses, mêmes mimiques. Pas terrible.
les lives et le public sont bons meme si la voix de bono déraille pas mal sur la fin de EBW .
Interview convenue comme d’habitude, mais c’est le format de l’émission qui veut ça. Je n’ai pas trouvé qu’ils avaient été embarrassés par la vidéo de 83, au contraire ils l’ont pris en se marrant. Niveau prestation, du beau boulot, les deux morceaux ont été bien joués, Bono a assuré, j’aurais préféré les voir au complet mais je boude pas le passage TV réussi.
Ça fait longtemps qu un morceau acoustique me met pas les frissons….il y a une émotion énorme dans every breaking wave
il leur reste à trouver un meilleur equilibre avec le retour de larry et d’adam
EBW a le meme potentiel que stay sur la tournée zooropa
C’est juste aprés la vidéo quand De Caunes l’interroge que j’ai l’impression qu’il fait la gueule. Enfin je répéte je peut me tromper.
Franchement non. Sur le moment il se marre beaucoup, il fait mine de quitter le plateau, bref il fait du Bono.
Et Sucking passa à la couleur…
Alors oui la prestation de Edge et Bono fut bonne. EBW a été magique et ils ont méme trouver le moyen de mettre le feu en interprétant « The Miracle » en acoustique avec une guitare séche pour Edge et la simple voix de Bono. Mais moi ça me gonfle de les voir a deux au lieu de quatre. En attendant pour ceux qui seront présent sur le plateau du grand journal mardi soir faites vous entendre car les Italiens ont été a la hauteur.
Lucifer’s hand c’est a dire stingray guitar avec des paroles et un refrain devrait faire un malheur en live. Maintenant pour les acoustiques sur « every breake waves » J’ai vraiment cru, aprés les premiéres notes, que Adele nous interpréterai « Someone like you » . A part « Raised by Wolves » j’aime moins en accoustique.
beaucoup ont mis en avant la production sur cet album et pourtant quand j´écoute l ´interprétation de EBW sur la rai hier je me dis que c est bien cette version qui est la meilleure et que la prod sur l ´album tue le titre.
Meme si la voix de bono n est pas parfaite l ´émotion est la et les frissons sont bien présents et qui avaient manqué depuis tant d ánnées.
http://paulestodo.com/shows/bono-y-the-edge-presentaron-hermosas-versiones-acusticas-de-dos-temas-nuevos-en-tv-3119
Perso il me manque les notes aigus du 360 tour..
Les notes aigus on les aura en live
je parlais du synthé sur stingray!
OK ,alors la oui je suis d’accord avec toi;
planquez vos filles et vos bijoux, Sucking viendra directement dire au GJ, ce qu’il pense de cette tournée promo acoustique de M qui s’annonce ;-)
Bon ben c’est confirmé sur canal: la promo du grand journal sera assurée que par bono et Edge, live accoustic.. Ils ont intérêts à être grave bons.. Sinon ça va dauber.. (Perso ça fait un bail que je m ‘enmerde sur les sessions accoustic Bono/Edge).
Sleep 2 est tout droit sorti d’achtung bb
‘Lucifer ‘s hand = return of stingray guitar’ en moins bien pour moi.. faudra que je réécoute chez moi quand meme..
Et y bien invisible en titre caché..
lucifer hands c »est effectivement stingray mais avec de la chair et du muscle
bien meilleure qu’une face b, encore un titre de plus candidat au live
à noter la présence de the edge comme parolier sur toutes les chansons
simple reconnaissance de son role d’editeur de bono ?
tentation de se la jouer à la Lennon mc cartney ou vrai apport de the edge ?
Chers amis internaute : je plane total, c est la première fois que je l’ écoute en son cd chez moi, ca me change des versions mp3/4 (j ai pas i tunes) :-)/
U2 sur canal cette année, ça va être fun car ça fait un bon moment qu’ Antoine de Caunes ne peut plus blairer U2 ou en particulier Bono : ‘U2 me pète les burnes á un point qui dèpasse l’entendement…il m’ est physiquement impossible d’écouter un seul morceau sans que… têtes à claques… en bons chrétiens… ces cons …
Sources : Antoine de Caunes ‘ Dictinnaire amoureux du rock’
son truc á lui c est le boss… Z auront un sujet en commun..
U2 sera au grand journal de canal plus le mardi 14 octobre
des invitations pour u2 sucking ?
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/84130/u2-en-exclusivite-au-grand-journal.html
Si le Figaro dit vrai ,seulement deux morceaux en acoustique. Risque pas d’y avoir le feu sur le plateau. Quand je pense que dimanche sur la Rai3 il vont jouer trois morceaux du dernier album (version album) + un ancien morceaux « best off » ça risque de déménagé beaucoup plus. Idem pour la radio anglaise et les chaines de télé de la BBC la semaine prochaine.
Moi j’y suis le 29 Mai au grand journal, vous connaissez la programmation? C’est pour avertir les élèves . Autrement si vous pouviez, pour cette date faire venir Bono ou l’un des membres ou tout le groupe…..
Pour les places c’est raté.C’est déja annoncé complet!! J’èspere que les sites sur le groupes auront droit a quelques places. Comme d’hab y a de la magouille dans l’air; On aura le droit d’avoir toute l’équipe de « la nouvelle édition », « du petit journal » Bref tout les bobos parisiens ceux qui crache sur U2 seront présent au 1er rang.
Pour avoir été en février 2009 sur le plateau du Grand journal pour y écouter U2 chanter Boots et Breath, je te confirme que le plateau était farci de bobos-salariés de Canal + qui roucoulaient comme des niais MAIS aussi beaucoup de fans présents, pour le coup merci U2Achtung qui s’était bien arrangé pour avoir des places.
Prems pour les invits au grand journal!
Avec ce (nouvel) album U2 vient de créer une nouvelle citation : Plus l’attente est longue plus la déception est grande,
Développe, analyse, parce que balancer une phrase toute faite sans argument apporte rien au débat. Ici beaucoup de gens apprécient l’album qui je trouve est doté de quelques bonnes chansons et supérieur
au trois précédents.
Parfaite critique de l’album (surement la plus complète, la plus lucide et la plus argumentée du web… ouais Pascal c’est de la lèche, mais pas que ;) )
Néanmoins je reste sceptique pour ce qui est de ne pas trop entendre la patte de la souris : je trouve qu’au contraire on perçoit bien la marque de Danger Mouse sur les couplets sur Cedardwood Road, le riff de The Miracle et sur Sleep Like a Baby Tonight.
Et pour le détail du contenu du CD bonus à paraître à l’édition physique de l’album, le voilà :
1. Lucifer’s Hands (inédit)
2. The Crystal Ballroom (inédit)
3. Every Breaking Wave (version acoustique)
4. California (version acoustique)
5. Raised by Wolves (version acoustique)
6. Cedarwood Road (version acoustique)
7. Song for Someone (version acoustique)
8. The Miracle (of Joey Ramone) (Busker Version)
9. The Troubles (version alternative)
10. Sleep Like a Baby Tonight (Alternative Perspective by Tchad Blake)
A priori le remix de Sleep Like A Baby dure 10:28, ce qui rend probable la présence d’Invisible en hidden track. Reste à savoir si ce sera le Red edit ou une autre version!
salut, très bonne critique, même si rejoins Pauline, on reconnait pas mal la souris tout de même. Je trouve l’album très personnel et vraiment bien. J’aimerais bien connaître les sources de Pauline car sur les sites de vente en ligne ils ne précisent pas autant de titres sur le 2d cd. Bon allez je le ré-ré-ré-ré-(…)-écoute.
Ah bon « song for someone », n’est pas déjà acoustique ?
J’espère que « acoustique » ne veut pas dire Bono et Edge tous seuls sinon ce cd bonus risque de ne pas faire long feu!
En revanche, on aura Invisible en titre caché. Malin, non ?
derniere rumeur
la tournée s’appelerait volcano tour et commencerait par paris en mai
Sauf que Paris n’a plus de salle digne de ce nom. Bercy non dispo en mai 2015. Je leur propose le « galaxie » a Amnéville salle pouvant contenir 11 000 places et surtout a deux pas de chez moi:)
il reste la nouvelle philarmonie de paris, la cigale voire paris plage
sérieusement a paris le stade de France reste la seule solution
Et pourquoi pas le stade (couvert) Pierre Mauroy à Lille?
u2 sera present sur la chaine italienne rai 3 à l’emission che tempo che fa
dimanche prochain
la campagne des live commence
et pour la France? canal plus?
Il faut dire aussi que le 13 octobre date de la sortie de l’album, il y aura aussi un 2e CD avec des titres bonus,alors des inédits, les titres entendus sur le 360°, ordinary love, invisible? A voir. Plus tout ça également 6 morceaux en acoustiques.
Après le son, le texte; place à l’image ;)
La cover de « Son…gs Of Innocence » est là: http://t.co/KfMKdRtKxT
https://twitter.com/search?q=%23SongsOfInnocence&src=hash
??????
POur ceux que la mise en ligne gratuite chagrine, une solution
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&list=UUi7GJNg51C3jgmYTUwqoUXA?wmode=opaque&v=wAxmGAZBBtY
Waouh!! C’est aller loin dans la psychologie pour les membres de sucking. Pour moi aprés avoir écouté plusieurs fois l’album la conclusion est clair U2 fait du U2 l’album et loin d’etre exceptionnel mais trés bon. La nouveauté ou l’entousiasme de certains fans vient du fait que Bono a toujours une voix impeccable, Edge se lache sur sa guitare avec beaucoup de riffs et de solos mais surtout c’est aussi le grand retour de Adam. Effectivement beaucoup de jeu de basse dans l’album. Par contre contrairement a ce qui a écrit,je trouve le son beaucoup plus rock que pop. Notamment « Cedarwood Road » la tuerie de l’album. « Vulcano » et « the miracle » également trés rock. L’innovation vient de « Sleep like a baby » quand peut effectivement etre qualifié d’ovni. Un morceau comme « This Is Where You Can Reach Me Now » et taillé pour une ouverture de live (enfin a mon avis). Donc ne boudons pas notre plaisir cet album n’est pas le chef d’oeuvre absolu attendu (surtout depuis 5 ans et demi) mais il fait du bien au oreilles:) C’est du bon U2! Sans etre aussi généreux que le magazine Rolling stones moi je met un 3,8 sur 5
First !
C’est une analyse psychologique de la Team-Sucking ou quoi ?
(Dans la conclusion => à l’aune = à l’aube ?)
Dégagé mes deux posts apres rectif et dsl pour le message en accueil …
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