Il y a des soirs où tous les éléments en présence forment une synergie qui dépasse la raison et déplace les montagnes, c’était le cas ce samedi 9 juillet au Stade de France pour le premier concert parisien de U2. Nous pourrions vouloir raison garder et mesure conserver, pourtant, à bien des égards, cela se révèle mission impossible, alors allons-y franchement, et crions le tout haut : QUEL CONCERT !!!
Un Paris, tout feu, tout flamme
Cette nuit là, le public parisien, d’habitude si réservé, distant et demandant à être convaincu avant d’offrir sa gratitude, a ébloui le groupe irlandais avec une ferveur digne des plus grandes soirées de ce Vertigo//05 Tour. Peu importe que l’on puisse nous traiter de chauvins, le public du Stade de France fut ce soir-là, l’un des tout meilleurs de la planète U2. Et justement, U2 fut, ce soir là, à la hauteur de son énorme réputation. Un groupe en très grande forme et manifestement ravi d’être à Paris. Bono qui sait y faire, parlant, pour une fois, dans une autre langue que l’anglais, et voilà un concert qui s’enflamme. Pas une seconde de répit pour la foule survoltée, et qui, pour une écrasante majorité voit U2 pour la première fois en 2005 et ne remarque donc pas comme le groupe s’est installé dans une setlist totalement identique depuis trois soirs. Ainsi donc, sans faire la fine bouche, Paris se soulève et pousse le groupe à donner plus, plus et toujours plus. L’énergie déployée par les 4 irlandais est phénoménale et personne ne s’y trompe, nous sommes dans une grande soirée de concert, de « show à l’américaine » !
Dès les premières secondes, c’est tout le stade qui est debout, même dans la tribune presse, on voit les gens s’agiter et participer activement à l’ambiance de folie qui règne à St Denis. Sans revenir en détail sur la totalité du concert, déjà très commenté, relevons les highlights, comme on dit dans « les milieux qui s’autorisent à penser » ! ‘Still haven’t found’, véritable communion gospel avec 80.000 personnes faisant office de chorale ; ‘Sunday Bloody Sunday’, où la foule a donné tout ce qu’il était possible de donner, bondissante et hurlante avec Bono les « no more ! » habituels ; ‘Running to stand still’, magnifique moment de recueillement, pour lequel Bono avait du être enfin informé du drame londonien, contrairement au concert berlinois où il n’avait même pas mentionné l’horreur des attentats ; l’enchaînement ‘Pride’, ‘Streets’ et ‘One’, nous faisant passer de la joie à l’extase et du chant à la fraternité ; ‘With or Without you’, pourtant pas notre titre favori, mais ce soir-là, incroyablement touchant lorsqu’il emporte le public dans ses lumières argentées et enfin la boucle bouclée avec l’essentiel deuxième ‘Vertigo’, qui même s’il mérite d’être le seul et unique sur la setlist, ne reste pas moins un point culminant, laissant les fans, anciennement acquis ou tout juste convertis, sur les rotules alors que U2 se trouve déjà enfermé dans ses belles voitures et roulant à toute allure vers son hôtel « Formule 1 », Porte de la Chapelle !!
Deux autres grands moments d’émotion. Le premier lorsqu’au début de ‘Running to stand still’, le public illumine le superbe Stade de France à la lumière de ses briquets. Bono, alors subjugué par ce qu’il voit, demande l’extinction des spots et se lance dans une interprétation totalement habitée de ce titre magique, le prolongeant par un long extrait de ‘Amazing Grace’ en hommage aux victimes anglaises. Le second, lorsqu’à l’initiative de fans, le public gonfle et agite des centaines de ballons blancs juste avant ‘Pride’, déclenchant une grand sourire de The Edge et de Larry (si, si). Bravo à eux d’avoir eu cette idée et de l’avoir mise en oeuvre, belle abnégation et chapeau bas de la part de l’équipe de U2 Neophobia ;-) Au rayon humanitaire du supermarché, Bono n’a évidemment pas manqué de rappeler les récentes avancées en faveur de l’Afrique, et a même réussi à faire applaudir Jacques Chirac, ce qui est plutôt une denrée rare pour le président français, dans la période actuelle. L’annulation de la dette en faveur des pays africains (environs 50 milliards de dollars) décidée par les pays du G8 provoque une vraie satisfaction pour le chanteur engagé dans ce combat de longue haleine, bien qu’il ne sous-estime pas la quantité de travail restant encore à accomplir.
Nous quittons donc le stade le sourire aux lèvres, des souvenirs plein la tête, et avec une énorme espérance pour le lendemain, se disant que comme d’habitude, le groupe modifiera un peu sa setlist et qu’avec un peu de chance, nous aurons le droit à un petit cadeau pour cette soirée exceptionnelle.
Et là, c’est le drame…
Pour une fois, je ne vais pas employer la première personne du pluriel pour continuer cet article, mais la première personne du singulier, afin de ne pas engager plus en avant mes collègues et néanmoins amis de U2Neophobia. Vous l’avez compris, la critique de ce deuxième soir va être un peu plus rude que la précédente, et si déjà, j’entends les plumes affûtées de nos lecteurs venir me trucider pour crime de lèse-majesté, je ne peux raisonnablement pas passer sous silence l’énorme amertume qui fut la mienne au sortir du Stade de France dimanche soir.
Commençons par ce qui fut beau et bon.
Un public, toujours au top, même si un peu moins en forme que la veille ; un « Un, Deux, Trois, Louis XIV » très marrant pour lancer le concert ; un ‘Sometimes’ absolument somptueux où Bono pousse un cri incroyable et entonne quelques lignes d’opéra, une vraie émotion qui me fit dresser les poils sur les bras ; la montée sur scène de Fanny, joli moment, plein de tendresse, et surtout très amusant pour voir toutes les filles autour mortes de jalousie, bravo à elle, même si pour le coup, elle n’y est pour rien ! Et puis… C’est tout !
Alors oui, je connais U2, je sais qu’ils ne modifient pas leurs setlists intégralement depuis leur arrivée en Europe ; oui, je sais que U2 est un groupe hyper pro qui fait un concert minuté, et où les exigences techniques rendent les improvisations difficiles ; oui, le concert est avant tout destiné à ceux qui le voient pour le première fois, et pas forcément aux fans qui les suivent sur plusieurs dates ; et oui, Bono est toujours plein de charisme et Edge bourré de talent, je ne remet pas tous ces éléments en cause. Pour tout dire, je me suis demandé comment aborder cette revue de concert, car en fait, il ne s’agit plus vraiment ici de retracer ce que j’ai vécu, mais plus de faire partager ma grande déception. Ainsi, j’ai décidé de malgré tout de vous expliquer ce qui a gâché mon plaisir.
Vite, vite, toujours plus vite
Tout avait pourtant bien débuté. Arrivés tôt, nous avions dégoté une place à l’intérieur des parenthèses, collés à la barrière, le long de la rampe côté Edge, bel emplacement, très convoité. The Music et Snow Patrol avait bien ouvert le show, et même la fille aînée de Bono, Jordan, était venue jeter un coup d’œil à ce qui se passait sur scène à ce moment là. Le concert commença sur un rythme endiablé, même si j’accroche de moins en moins avec l’entrée du groupe sur scène. Autant l’arrivée à Bruxelles avait de la classe, car le groupe se la jouait « face à face » avec le public, prêt à en découdre, autant maintenant, avec leurs saluts, cela devient un peu anecdotique, mais bon, ‘Vertigo’ remet en général tout le monde d’accord. Enfin bref, tout se déroule bien jusqu’à la fin de ‘Still haven’t found’ où Bono fait signe au groupe d’enchaîner, et là, (mauvaise) surprise, lancement de ‘City of Blinding Lights’, un peu plus tôt que prévu. Nous qui espérions ‘Wild Horses’ ou ‘Bad’, nous voilà avec rien. Sincèrement, à ce moment là, une belle déception me tombe dessus, l’impression, déjà perçue quelques minutes avant, que le groupe a envie d’en finir au plus vite.
Pour exemple, après ‘New year’s Day’, lorsque Bono reçoit un drapeau polonais, qu’il met du temps à mettre en place, le reste du groupe, semblant s’en taper éperdumment, enchaîne avec Beautiful Day, comme si le temps pressait et que déjà, au loin, les moteurs du Vertigo Air vrombissaient. Tout est-il à ce point minuté qu’ils ne peuvent pas attendre 1 minute ? Même chose à la fin de ‘Bulllet’, où le groupe ne se préoccupe pas le moins du monde que leur chanteur soit en train de parler, et commence ‘Running’, comme pour lui dire « mets la en veilleuse, on a un avion à prendre ! ». En fait, hormis les moments où Bono est autorisé à parler, parce que c’est écrit et prévu dans le contrat (!!), le reste du temps, le groupe a la tête dans le guidon et ne s’autorise aucune liberté.
Evidemment, cette manière de procéder est connue par les fans dont je fais partie, mais pour ce soir là, après la nuit précédente, j’attendais autre chose qu’un groupe pro, juste capable d’offrir du préfabriqué, pour ne pas dire de l’émotion déjà digérée. Il est effectivement bien agréable et flatteur d’entendre Bono dire que le concert de la veille était exceptionnel et que le groupe ne l’oubliera jamais (si vous avez vu le film « Les Poupées Russes », vous souvenez-vous de ce moment où Romain Duris joue du pipeau ? Si oui, vous saurez avec quel instrument Bono est le plus doué), mais on a envie de dire « Et alors ? Tu nous offres quoi en retour ? Le seul truc que tu as à proposer, c’est exactement le même concert que la veille, un titre en moins ??!! ». Je ne suis pas d’accord, je ne suis pas obligé d’accepter en bloc tout ce que propose U2, sous prétexte qu’ils sont U2, le plus grand groupe de le monde, et que je dois être béat devant eux. Et dimanche soir, je peux vous dire que la béatitude fut vraiment loin !
Et lorsque Paris répondit avec intensité à la demande de Bono d’entonner un vibrant « Joyeux anniversaire » à Holly (fille de Edge, merci Grace !), pour son 21ème anniversaire, cela ne changea rien au déroulement inexorable du concert…
Alors, je ne suis pas un naïf, je ne m’étonne pas de voir U2 faire du U2, et d’ailleurs, cette déception ne vient même pas du « gavage » de concerts que je me suis offert cette année. Par exemple, à Dublin, alors que la setlist fut aussi très ressemblante, je n’avais pas eu cette impression de vouloir en finir au plus vite. Ce que je reproche donc fermement à U2, c’est d’avoir offert un show exceptionnel et reçu un accueil digne d’une légende, et de n’avoir rien donné en échange le lendemain, et même pire d’avoir bâclé hâtivement son concert. Même le dernier ‘Vertigo’, habituellement si intense, fut raccourci par Bono, faisant signe à Larry de terminer la chanson, sans l’habituel break final (là, où à la belle époque du leg1, il chantait quelques lignes de ‘Stories for Boy’)…
Amertume et déception riment avec passion
J’ai ensuite entendu les fans dire que si la foule n’avait pas quitté le stade si vite, U2 serait sûrement revenu pour un bonus… Mais bien sur, « et alors, la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu… » (!!). A force d’avoir un show totalement formaté, et de s’en tenir à ce qui est prévu (voir à moins en l’espèce), on ne peut pas reprocher ensuite au public de ne pas faire tout bien comme il faut, et de suivre comme un mouton !
Méchancetés mises à part, je ne veux pas brûler aujourd’hui ceux que j’adorais hier, et même si les esprits critiques diront qu’à nouveau, je « tape » sur des gens géniaux et incroyables et que je ne suis jamais content, c’est pourtant faux. J’ai vécu des moments inoubliables pendant ce Vertigo//05, de la pure magie, dont j’ai déjà parlé ici d’ailleurs, mais pour moi, U2, dimanche soir, s’est moqué du monde, et la déception actuelle n’a d’égale que la passion que j’éprouve le reste du temps.
Discussions
22 commentaires ont été publiés pour cet article.
moi j’étais au sdf le 9 et bien sur, c’était magique, super. on a sauté dansé hurler chanté dès les premières secondes de Vertigo
emotions garantie
le son etait super là ou j’étais placéé.
Et j’ai vu aussi des gens se casser dès la fin de la première partie, là franchement j’ai pas compris pourquoi ptèt un train à prendre, masi bon comme le dit bouba on attends depuis des années et on paie un prix exorbitant et y’en a qui partent avant la ifn du show juste après ONE… qu’elle erreur
Ce qui n’a pas empéché bono de nous faire un with or without you mémorable
et de finir sur un vertigo endiablé et ouai bono et ses compaires n’en sont pas moins des hommes avec leur faiblesse et l’mage de lerus artères!!!
Merci Blue et ta réaction se prolonge justement sur le second article consacré au SDF qui suit:
http://www.u2neophobia.com/articles/presse_article_int.php?id_article=524
, où nous parlons bq et aussi des sensations du public.
Bonjour à tous! Je tiens à remercier les personnes qui se sont occupées des articles sur les deux concerts français, malheureusement très déçue de ce qu’on a pu dire du concert du 10. Comme beaucoup de français je n’ai pas eu la chance d’avoir mon billet pour le 9 et j’ai été la plus heureuse d’apprendre qu’ils seraient présent le 10,même si j’ai du sécher une journée et attendre 6h30 pour avoir mon billet,je ne regrette rien!.Premier concert de U2 en plus l’année de mes 18ans, le plus beau des cadeaux.Alors peut être ai-je justement trouvé cela trop "parfait"? et n’ai-je vu aucune faille? Alors oui, on a eu une chanson de moins que le 9, mais j’ai surtout l’impression que les personnes ayant fait le 9 et le 10 s’attendaient à quelque chose de "nouveau",mais, même quand on est le plus grand groupe de rock au monde, on peut pas surprendre à chaque fois! Depuis quelques mois, ces 4 gars enchainent concert sur concert, ayant parfois seulement une journée de répis, et être au top pour le soir, et quoiqu’on puisse en dire, ils le sont, à chaque fois, même Bono n’avait pas la voix cassée et ils ont tout donné, parce que c’est ça leur devise, offrir la plus belle des récompenses à leur public. Personne n’est parfait,mais on peut quand même avouer entre nous qu’il y a peu de groupes capables de nous filer la chair de poule pendant 2h30, nous faire pleurer, crier de joie..et si on demandait aux 80 000 personnes présentes le soir du 10, je reste persuadée que, comme moi, ils ont passé la plus belle soirée de leur vie.
soyez réaliste, un groupe n’aurait pas écourté son set si a peine 2000 personnes (au max je suppose) parataient !!! hé il en reste 75000…c’est leur donner une excuse pour les qques boulettes…
Comme de fait u2 sont des hommes, on les excuse car ce ne sont pas des machines. est il donc si insultant de dire qu’ils n’étaient pas dans leur assiette et que de fait, ils ont préféré écourter le set???
Il faut tout simplement admettre que u2 peut faire des concerts vraiment bien mais pas top…ca arrive et je pense que les fans ne doivent pas rougir de cela…
Totalement d’accord Bouba.
Je vois pas ce qui t’étonne Cyril dans le fait que effectivement, voir une bande de types plus cons que la moyenne se casser avant la fin du show, ne donne pas envie à Bono d’en donner plus.
Quand je pense aux potes de mon entourage qui n’ont pas eu de place et quand j’ai vu ces "gens" partir avant "the end"…. c’est écoeurant !
merci pour cet article, il resume parfaitement mon etat d’esprit ainsi que celui constate chez nombre de fans, sans pour autant se focaliser uniquement sur les points negatifs.
j’ai toujours pense que ce qui faisait que U2 etait un grand groupe etait son pouvoir de remise en question, esperons que des articles comme le tien soit entendu.
du calme, je veux juste dire qu il ne faut pas critiquer pour critiquer. ok pour bad mais le reste c’est de la méchanceté gratuite envers le groupe. tout le monde a ses défauts, et U2 les premiers. Ce qui m’énerve c’est que je ne vois pas en quoi le concert du 9 est mieux que le 10 c’est tout, alors que le son du 10 était largement mieux. Je me souviens de bono pour le 1er bercy en 2001 c’était une catastrophe sa voix….la il était au top.
de toute façon les setlists n ont jamais ou rarement évolué lors du zootv et du popmart et tout le monde était content (technologie et videos obligent)
U2 reste effectivement un énorme groupe sur scène, MAIS ce n’est pas parce qu’ils remplissent le SDF en 3h qu’ils sont le plus grand. Ce n’est pas le nombre qui fait la qualité !
Les gens se cassent et se serait de leur faute si Vertigo a été amputé ?? et c’est la faute d’un mec qui s’est gratté le cul qu’ils ont viré "Bad" peut-être ??!!!
un truc qui m’a choqué : sur with or without you des centaines de personnes de la fosses commencaient à partir…..j’ai trouvé ça scandaleux!! vous croyez que ça donne envie à bono de continuer, franchement on attend ce concert depuis des années on paie un prix fou et les gens se cassent….apres faut pas raler pour le vertigo amputé.
bref on est passionné on aime ce groupe je pense que c’est l essentiel
c’est clair et j’aimerais qu on arrete avec ce concert du 10 qui meme avec un morceau de moins était grandiose avec un bono peut etre moins scenique mais avec une voix sublime (sometimes….frisssons) et enfin un discours en français!!!!
De toute façon qu on le veuille ou non c’est le plus grand groupe du monde (remplir 2 SDF en moins de 3 heures du jamais vu).
U2 est LE très grand groupe de scène !
Pas faux le parallele avec la bande a Mick Jagger ……
U2 se rollingstonise avec des show aussi minuté et reglé qui ne laisse aucune place à l’improvisation, ce qui est un peu dommage
Mais je le redis, U2 reste un tres grand groupe de scène
je n’étais à aucun des 2 concerts, mais à vous lire il y aurait une telle différence entre les 2 ?
Mon avis, c’est que autant vous bercez dans l’euphorie chauvine du concert de samedi que vous crachez sur celui du lendemain. Bizarre comme réactions.
En tout cas faut bien saisir que autant les parisiens disent que leur concert était "le" concert de ce Vertigo Tour autant les polonais en disent (sans doute légitimement aussi !) de même et autant ceux qui étaient à Dublin ou encore à Gelsenkirchen (j’y étais) pensent la même chose
j’ai clairement la même impression, u2 reste u2 et donc un concert est un évenement et un grand moment, mais dans ce genre de soirée ou ils se la jouent limitte, j’ai plus l’impression de voir les stones faire leur gros show, point barre !!!
je suis tout a fait daccord avec cyril, j’ai vecu les deux concerts et je suis sorti de l’enceinte dimanche soir tres amer
Aprés l’enthousiasme de la veille, je suis tombé de haut le dimanche soir.Si Bono est fatigué a cause de toutes ses activités extra musicale, je crains le pire pour la suite du leg européen voire le 3e leg aux US.
Merci à u2neophobia pour la justesse de vos jugements contrairement à u2achtung ou l’on a l’impression qu’etre critique sur U2 semble etre une hérésie………..
Ayant participer a mon tt premier concert de u2 , j ai passer un moment inoubliable ,cependant j ai trouver le public tres calme de mon coté .
Apres avoir lu cette revue de presse je constate que j etais trop enfermé ds ma petite bulle pr avoir vu les details dont vous me parler !!!je pense que vous avez raison u2 offre un show pour tte les personne qui voyent un de leur concert pour la premiere fois!!
En ce qui concerne le "joyeux anniversaire ali" il s’ agissais plus d’ un " joyeux anniversaire howie " la filleule et la fille de edge !!
bono et ali feteront leur 23 eme anniversaire le 20aout
Je pense que la raison est que se préparent 3 concerts à Amsterdam qui revêtent une importance toute particulière (DVD ?) et qu’après une soirée depure folie (samedi), nos 4 amis en ont gardé sous le pied. J’ai remarqué durant le concert du 10 avec une certaine surprise que Bono n’était pas dans la performance, il n’était pas à fond même s’il savourait l’enthousiasme fantastique du public. U2 a tout de même réussi l’exploit, en n’étant pas à 100 % de sa puissance, de mener jusqu’à son terme un très bon concert. Dernier point : le concert de samedi 9 juillet 2005 restera dans les annales ….
L’article résume parfaitement ce que je pense, même si pour moi le concert du second soir était, dans l’absolu, bon. U2 a fait un bien triste au revoir dimanche après un samedi exceptionnel, dommage, et encore plus dommage que certains aient fait pareil…
Je ne suis pas blasé, juste TRES déçu de ce que j’ai vu dimanche. Je ne dis pas que U2 se moque du monde en général, je dis juste que dimanche, ils en ont effectivement eu rien à battre
(Pour les revues, l’une était un article de journal et est toujours dispo dans la rubrique et l’autre n’avait pas à être en ligne et a donc disparue)
Je me disais bien aussi que le début était trop flatteur…
Je peux comprendre ton amertume même si je ne la partage pas mais tu abuses un peu en étant si sévère ! Te rends tu compte de la chance que tu as d’avoir assisté à tant de concerts ! Je sais pas ce que je donnerais pour avoir pu en faire autant. Et là tu joues les blasés…
Tu fais passer U2 pour des gars qui en ont rien à battre de leur public, tu peux pas faire ça (merde, tu l’as déjà fait).
J’ai aussi été surpris de la fin du second Vertigo mais bon… je me suis dit que peut être quelque chose n’allait pas et que effectivement Bono était pressé de quitter la scène pour une raison que Lui seul connait.
(Chose à part, c’est la troisième revue qui paraît aujourd’hui, où sont donc passées les deux précédentes ! A peine en ligne, qu’elles disparaissent ! En tous cas de la page principale… on peut encore y accéder autre part ?)
Encore et toujours difficile de trouver les points positifs dans cette revue…
Quand toute la presse s’enthousiasme de ce qui s’est passé au Stade de France, NeoPhobia joue les critiques genre "Philippe Manoeuvre"…
Ben voilà un article qui colle à tous les concerts du Leg 2. Bien vu et marrant en plus.
Bravo.
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