Bercés par le bonheur de retrouver U2 sur scène et se préparant à les accueillir avec la fierté habituelle des européens revanchards, peut-être sommes-nous un peu aveuglés pour voir les quelques imperfections de cette nouvelle tournée mondiale. Qu’on se le dise, et pour vous mettre tout de suite dans le ton de cet article, tout n’est pas que joies et délectations avec ce Vertigo//2005. D’une mise en scène à peine renouvelée, en passant par une setlist chancelante ou des messages difficiles à faire passer, U2 se cherche, nous cherche mais continue d’avancer doucement.
Un concept à peine évolué
« Nous ne faisons jamais deux fois le même show » – Willy Williams
D’un point de vue scénique, avouons une certaine déception sur le choix de cette ellipse, sorte de cœur sans idée. On comprend immédiatement le plaisir que peut avoir U2 à s’immerger au milieu du public, mais il est clair que le groupe, et son équipe, ont préféré la jouer « pépère » plutôt que de se risquer à trouver de nouvelles idées. Même chose en ce qui concerne les écrans principaux, totalement recyclés de 2001. Les quatre frontaux passent encore, mais ceux sur les cotés et derrière la scène sont en totale sous-exploitation, et cela en est même rageant pour les spectateurs situés à ces places là, qui ne peuvent lire la Déclaration des Droits de l’Homme, ni voir le numéro de téléphone où envoyer un sms pour la « One Campaign ». Et ne parlons pas de ce partage de l’écran en quatre qui rend quasi invisibles les membres du groupe ! Un vrai raté.
Mais ne noircissons pas le tableau, si l’aspect scénique est très moyen, il y a quelques belles trouvailles. Les rideaux de LED qui descendent sur plusieurs titres (City, Sometimes, pour diffuser les drapeaux africains lors de Streets, ou les messages de The Fly,…) offrent de très belles images aux spectateurs, tout comme l’animation générale du show. Les couleurs – tendance Popmart – sont nettement plus belles que lors de l’Elevation Tour, et le choix d’utiliser au maximum la cible intérieure et l’ellipse pour faire circuler les faisceaux se révèle très efficace pour rajouter encore de l’émotion et de la vitalité au concert.
Si U2 ne propose jamais deux fois le même concept de tournée, celui qu’il nous présente depuis presqu’un mois a de grands airs de ressemblances avec son prédécesseur. «On ne change pas une équipe qui gagne», certes, mais il est normal d’attendre plus d’un groupe de l’envergure de U2, qui a toujours été avant-gardiste dans l’élaboration de ses concerts.
Le cœur du Vertigo//2005, la setlist
Tout le monde a son avis sur la question, tout le monde aimerait y voir ceci, tout le monde aimerait enlever cela, et chacun a une setlist idéale qu’il aimerait voir à son concert, mais comme vous devez le savoir, ce n’est pas possible. U2 doit composer avec ses envies, ses obligations et surtout proposer un concert homogène où chacun – eux y compris – trouve sa place, son plaisir et ses repères. Ainsi sont réapparus des titres plus entendus en live depuis la nuit des temps, et quel plaisir de retrouver « Electric Co. », « An cat Dubh » ou « Running to stand still », ce dernier étant moins daté tout de même. Oui mais voilà, il faut toujours des sacrifices, et certains sont plus douloureux que d’autres. Ainsi sur le bûcher trouvons-nous « Rattle & » et « Pop ». Hum », « Zooropa Du premier, hormis « Desire », peu de titres sortaient régulièrement lors des concerts, donc pas de vraie surprise. Même chose pour l’album de 93, qui n’a eu sa période de gloire qu’à la fin du ZooTV Tour, et dont seul « Stay » faisait figure de rescapé. En ce qui concerne « Pop », le choix est plus difficile à comprendre, tant cet album regorge de titres utilisables lors de la tournée actuelle. « Discotheque », « Staring at the Sun », « Gone », « Please », et « Wake up dead Man » étaient encore joués en 2001 et pourraient tout à fait faire des apparitions sur la nouvelle setlist. Mais comme nous le disions, il faut faire des choix et le concert ne pouvant pas durer 4 heures, chacun doit prendre sur lui pour ne pas verser de sanglots à la fin des concerts, maudissant U2 de ne pas avoir jouer son titre favori.
Si certains choix semblent entérinés, ce qui est nouveau pour U2 (en tout cas depuis les années 90), c’est que le groupe varie régulièrement l’ordre des morceaux. Ainsi, si l’ensemble reste le même, le public qui assiste à deux concerts d’affilée a au moins l’occasion de varier légèrement les plaisirs et de ne pas savoir exactement ce qui va suivre.
Ce qui est nouveau aussi, ou en tout cas plus surprenant, c’est le ton résolument rock donné à la tournée Vertigo//2005. Que ce soit à travers la promotion de « How to Dismantle an Atomic Bomb », les photos, le merchandising, et la setlist du concert, tout est ancré dans l’esprit rock que U2 veut « vendre », particulièrement aux Etats-Unis. A défaut d’avoir fait un vrai album rock, ils en utilisent au moins certaines ficelles, particulièrement visibles dans l’interprétation des titres. Si U2 nous semble toujours en rodage, n’y a-t-il pas là un vrai effet de style recherché et utilisé par le groupe ?
Cependant, tous ceux qui ont pu assister aux récentes tournées de U2 et au lancement du Vertigo//2005 peuvent témoigner d’un vrai manque de certitudes, et presque d’une certaine fragilité. C’est d’ailleurs le paradoxe dans l’accentuation musicale rock et sans fioritures de U2, que se retrouve ce sentiment parfois d’improvisation, de manque d’imagination et plus sûrement d’un scénario encore inachevé et trop peu complexe.
En 2001, grâce à une grosse tournée promo, U2 avait travaillé ses effets, les enchaînements des titres étaient savamment distillés et ce dès le début de l’Elevation Tour. Cette année nous en sommes encore loin semble-t-il. En 2001, quand «Until the end of the world» se prolongeait sur «New year’s day», ou plus significatif, lorsqu’ un «Bad» ou un «All I want is you» se fondait sur un poignant «Where the streets have no name», U2, soirs après soirs, démontrait encore qu’il parvenait à changer ses versions.
Pour ce Vertigo//2005, nous avons parfois le sentiment que leur imagination est restée au vestiaire et mis à part quelques snippets sympathiques, on reste sur notre faim : très peu de nouvelles versions ou encore très imparfaites, un ordre des titres mal maîtrisé et quasiment proposé par bloc et par album abordé. Lorsque nous prenons l’exemple de certains titres, on peut constater que «Bullet the blue sky» s’il se termine sur un fond bluesy et funky, reste très en deçà de son potentiel final. «Running to stand still» , lui, comme beaucoup de titres de la fin des 80’s, se retrouve beaucoup trop dépouillé, presque désincarné. Trop peu de mise en scène et donc un manque dramatique d’ambiance, sur des titres pourtant dits «émotionnels».
Si une des réussites se retrouve dans l’enchaînement de « Running… » sur « Zoo Station » puis sur « The Fly », que dire de la majeure partie statique du set ? Nous pourrions comprendre que Bono dans un sens s’économise ou que sa réserve énergétique ne soit plus la même qu’en 1993 ou 1997 (au final, un leader moins élancé mais mieux recentré sur ses partenaires au détriment de l’ellipse et du public), mais cela n’excuse en aucun cas que certains titres ne s’y prêtent guère ! «Sunday Bloody Sunday», «The Fly» ou encore «Bullet the Blue Sky» nous montrent un Bono trop effacé, et sans rebondissement comme sur la version 2001 de ce même «The Fly». Même chose concernant « All because of you », titre rock s’il en est, totalement perdu en fin de concert. La version entendue lors du concert au Brooklyn Bridge est restée sans lendemain. Celle proposée par le groupe depuis San Diego est sans saveur, sans souffle et donc sans intérêt, à remonter ou à enlever au plus vite !
Autre symbole de ce manque d’imagination, une version de Pride dramatiquement non évolutive et identique depuis des années (… et des années), une suite sans nuance sur un chef d’œuvre d’émotion que devrait être « Where the streets have no name ». Qu’il est loin le temps de ce passage magique Please/Streets… Seule la toute fin des concerts semble échapper à ce léger malaise. U2, surtout avec l’esprit d’un « 40 » retrouvé, parvient à terminer ses shows avec une très bonne note nostalgique. Dommage toutefois que Yahweh n’ait pas été joué dans sa version album, tant ce titre promettait de beaux moments d’émotions.
Vertigo//2005 : « Une histoire vraie” ?
Vous souvenez-vous de ce film de David Lynch, où un vieil homme, au crépuscule de sa vie, décide d’aller retrouver son frère mourrant, juché sur son tracteur ? Si le parallèle est avec ce film pour décrire le rythme de la tournée de U2 est volontairement provocateur, il n’en reste pas moins vrai que le groupe tourne à l’économie. Si précédemment, nous parlions du manque d’activité de Bono pendant les concerts, que dire des pauses prolongées entre chaque étape ? 3 jours par-ci, 5 par-là et même 8 avant l’arrivée au mont Chicago ! Le leg 1 ayant déjà été amputé d’un mois pour raisons personnelles, U2 tente-t-il de commencer doucement avant d’entamer – vraiment – ce qui s’annonce comme une tournée marathon (Bono & Paul McGuiness parlent déjà d’un prolongement en 2006) ? Dès l’arrivée en Europe, le groupe va retrouver un rythme beaucoup plus enlevé, avec moins de pause, malgré des concerts normalement plus fatigants (plus de monde, environnement plus exigeant, etc.), les fans européens vont donc se garder de blâmer leurs idoles, mais cette légère paresse est assez inhabituelle chez eux pour qu’elle mérite d’être soulignée.
Ce rythme de « sénateurs », le retombé de la folie du lancement et l’éloignement géographique du Vertigo//2005 font que, pour nous européens, le souffle semble un peu retombé. Willy Williams le confiait récemment, depuis l’arrivée des bus à Los Angeles, U2 est vraiment passé en mode tournée. Un quotidien à assurer, des automatismes qui se prennent et une claire atténuation médiatique, ce qui ne doit pas déranger l’équipe de roadies, plus obligée de répondre aux nombreuses questions venant de fans curieux.
L’arrivée en Europe risque de relancer tout ce petit cirque. Une nouvelle scène, peut-être un nouveau concept, imaginons quelques nouveautés au sein de la setlist et voilà la chenille qui redémarre !
L’Afrique, un message porteur ?
Si Bono a décidé d’impliquer son message de paix et de solidarité à l’intérieur même des concerts de U2, et de manière beaucoup plus visible qu’en 2001, le public, lui, semble suivre de loin la ferveur du chanteur irlandais.
Que se soit au moment de « Pride », où il rappelle le discours de Martin Luther King Jr. et exhorte le public à soutenir l’Afrique, en répétant après lui « Africa ! », que se soit lors de l’interprétation de « Where the streets have no name » où tout le décor est dédié au continent africain avec le défilement des drapeaux sur les rideaux/écrans, ou même avant le lancement de « One » lorsque Bono appelle un million d’américains à s’investir dans cette campagne d’aide internationale. Tous ces appels, s’ils sont applaudis, ne déchaînent pas les foules et n’ont manifestement pas l’impact souhaité par Bono. A-t-il pêché par naïveté ou l’ambition d’ouvrir les spectateurs d’un concert de rock – à fortiori américains – à une oeuvre caritative est-elle vaine ?
Sans doute ses appels trouveront-ils meilleur accueil en Europe, mais il n’est pas certains non-plus qu’une majorité adhère à une si grosse partie d’humanitaire au milieu d’un show devant rapporter plus de 200 millions de dollars au groupe. Les fans ont toujours différencié les – nobles – combats de Bono et la carrière artistique de celui-ci au sein de U2, et jusqu’ici, lui aussi avait réussi à faire la part des choses, n’injectant qu’à faible dose des messages militants.
C’est d’ailleurs un vrai paradoxe en ce qui concerne le groupe. Alors qu’ils ont bâti une bonne partie de leur carrière à travers des messages de paix et leur combats en faveur de la paix en Irlande, contre le nucléaire ou le respect des Droits de l’Homme, les voilà aujourd’hui décriés pour ces mêmes raisons. Comme si le fait d’être devenus des rocks stars et d’avoir vendu des millions d’albums ne leur donnait plus le droit de s’exprimer ! Certains fans n’acceptant pas le grand écart d’un groupe vivant dans les fastes que lui accorde sa notoriété et militant dans le même temps pour alléger la pauvreté d’un continent, pourtant si l’on y regarde bien, cette critique n’a aucuns sens, mais c’est un autre débat…
Ainsi l’Afrique ne semble pas toucher le cœur des spectateurs, même les noms des spectateurs pouvant apparaître sur les écrans de la salle de concert ne sont pas nombreux, preuve que même un texto pour afficher son patronyme (quelle fierté !) n’arrive pas à débloquer ce beau petit monde.
A la décharge du groupe, et pour l’avoir vécu, les spectateurs américains le sont au sens premier du terme. Ils viennent assister à un concert, à un divertissement, dont ils ne se sentent pas acteurs. Ils chantent, applaudissent, mais ne se sentent pas le « devoir » de pousser le groupe à faire plus, à donner plus. Donc, même chose concernant le soutien aux appels de Bono, ils approuvent, plus ou moins, et guère plus. Attendons donc de voir la réaction du public européen, qui aime à se croire tellement supérieur.
Où cela va-t-il les mener ?
Manifestement, la gestation du «concert parfait» se déroule encore sous nos yeux, ce qui n’était pas le cas en 2001, à l’époque beaucoup de facteurs étaient bien maîtrisés presque huilés avant de prendre la route. Sur ce Vertigo Tour, l’impréparation relative (sans friser le degré d’approximation du Leg 1 de Popmart) doit parfois donner de légers frissons de doute à Bono, en atteste ses récentes interviews. Il convient de laisser au groupe le temps de s’installer dans cette nouvelle tournée. Déjà à San Diego, Bono rappelait que le groupe avait besoin de temps pour se (re)trouver, entre eux, mais aussi avec le public. Il est clair, qu’ils ont aussi besoin de retrouver cette magie qui n’appartient qu’à eux. Pour le moment, ils sont très bons, mais encore loin du niveau de l’Elevation Tour. Il est probable qu’avec le temps, le groupe gagne en sérénité, en efficacité et se sentant ainsi plus à l’aise dans ses baskets, ils touchent du doigt la flamme qui fait de U2 un groupe live exceptionnel.
Les fans, toujours aussi prompts à s’enflammer qu’à taper sur leurs idoles, commencent à se plaindre du manque de nouveauté et de surprise (où étiez-vous en 1997 ??). Alors plutôt que de tenter d’apporter une réponse que nous ne possédons pas, ouvrons le débat !
Quid de ce côté approximatif ? Y trouvez-vous un certain plaisir ? Préféreriez-vous un show déjà bien huilé et millimétré ? Une setlist alternée, mais oubliant totalement 3 albums ? Pour ou contre une plus grande alternance, au risque de ne pas entendre le morceau dont vous rêviez et qui fut joué dans la ville précédente ?
U2 doit-il affirmer ses opinions durant les concerts et demander à son public de s’investir ? Cela ne gâche-t-il pas la fête à laquelle vous êtes venu assister ?
Mais rassurez-vous, lorsque vous les verrez le 9 & 10 juillet prochain (ou plus tôt pour certains), vous oublierez beaucoup de ces critiques et de ces alternoiements de fans trop gâtés, parce que même s’ils ne sont pas au top, même s’il manque tel ou tel titre, même si la voix de Bono n’est pas toujours bien audible (étrange problème de son récurrent) et même si vous n’êtes pas dans cette fameuse ellipse, vous verrez qu’à la sortie, vous aurez quand même la banane, parce que malgré tout, U2, en live, ça le fait !
Alors pour le Vertigo//2005, et pour beaucoup d’autres choses encore, votez OUI !!
Discussions
16 commentaires ont été publiés pour cet article.
Oui soutien à la fois au staff qui se fend de vrais articles originaux et donc ne se cantonne pas dans un rôle passif de fan repu, trop vu ça et là, mais aussi soutien à ceux qui apportent leur pierre à l’édifice, même texte contradictoire, quand c’est constructif, on en profite tous!
Bien Cyril ,ta réaction est saine et objective ,c’est très bien surtout que tu as l’air d’être un fan absolu de U2.
Moi je les aime beaucoup , mais j’avoue que ce n’est pas mon groupe préféré ,donc la critique ou tout du moins suggestion est plus facile pour moi .
@ plus
Notre choix c’est d’apporter, au gré de nos envies, de nos humeurs et de notre questionnement, des articles de fond sur la tournée, positifs ou négatifs. Tout comme nous aimons lire vos avis, laissez nous la possibilité de "critiquer" (sans y voir le côté péjoratif du terme) et de proposer le débat. U2 Neophobia est un espace d’échangeS, pas de complaisance ni de flagornerie et encore moins d’attaques.
Il est possible d’aimer et de garder un sens critique, c’est en tout cas notre ambition :-)
Ah franchement, ca m’etonne de voir des ‘fans’ de U2 critiquer Bono sur ses messages recurrents sur l’Afrique durant les concerts, et s’en plaindre (ca me rappelle un peu dans les 80’s, toutes ces railleries sur Bonon et son drapeau blanc). L ídealisme est pour moi l’essence meme du groupe, et je suis desolee pour ceux que ca embete et qui vont a un concert juste pour écouter leur titres préférés.
J’ai toujours apprécié la dimmension humanitaire du travail du groupe, et quand on voit ce qui se passe en Afrique et l’indifference mondiale, on ne peut que apprecier que Bono passe son temps a rabacher sur le sujet, parce que apparemment, c’est toujours pas rentré dans la tete des gens !! Bien sur, il va emmerder quelques specateurs qui sont juste la pour le son, mais je rappelle que le rock est a la base un mouvement de revolte, et U2 y font honneur.
C’est ce que je disais .
Les messages de Bono m’ont toujours un peu gonflés,ce n’est pas approprié pour un concert de rock.
Il le fait déjà en dehors des concerts et c’est bien ,c’est suffisant.
Cela en devient presque un bourrage de crâne en concert ,Bono n’est pas Dieu le Père même s’il a dit un jour que Jesus lui avait parlé dans l’avion pendant le "Joshua Tree Tour".
Qu’il prenne exemple des 3 autres acolytes qui sont là pour jouer du rock.
Je préfére quand cela pulse et qu’il bouge au lieu de faire ses sermons tout au long du concert .
Sur Sunday Bloody sunday ,à la rigueur un petit mot mais nous balancer les droits de l’homme ou tous les drapeaux africains ,je trouve cela vraiment lourdingue.
Analyse critique, commentaires qui ne le sont pas moins et pour la plupart mitigés. U2 en 2005, ne fait le consensus à 100 % encore.
2001 Industriel? Si avoir fignolé son show pour le rendre impeccable est de l’industrie, j’en redemande
Là ça beggaie encore et pour les coupures je suis ok avec le staff, rien de subtil, ni de réfléchi cette année.
Du vide à combler, car l’émotion retombe à chaque fois!
Please/streets revenez !!!
encore une chose lol, je supporte mal qu’aucun morceau de pop ne figure sur la setlist, il me semble pourtant que gone et
please font, d’apres ce que j’ai vu dans plusieurs forums, figures de classiques chez pas mal d’entre nous!!!
A part ca je dois quand meme dire que d’après ce que j’ai entendu les concerts étaient assez bon !!!
oui je suis assez d’accord avec l’article.Je suis assistant social de formation, je suis donc assez sensibles aux causes que défend bono!
Le probleme est que je pense que ces causes ne devraient pas se retrouver aux concerts du groupe.
Je n’ai pas payé leur ticket (tres cher) pour subir 15 minutes de blabla qui sont nobles certes, mais qui n’a pas sa place dans un tel concert!
Si bono veut faire participer les gens, qu’il ponctionne 1$ ou 1€ sur chaque ticket de concert, ca en ferais deja beaucoup, et je n’aurais absolument aucun probleme à ce propos!!!
Si j’ai payé un ticket (cher je le rappelle encore), c’est juste pour entendre mon groupe favori jouer, et pas blablater…
Comme je l’ai deja dit, ce sont des nobles causes, mais ce n’est pas ce que j’attends d’un concert de rock !!!
Etant donné qui ni le Popmart (Hormi le Leg Sud am) ni l’Elevation ne sont pour moi des tournées de réference, je ne partage aucune des critiques formulées dans cet article digne des navrants Guy Carlier ou M.O Fogiel avec la petite touche d’espoir vers la fin pour enjoliver le tout…La seule chose sur laquelle nous sommes à peu près d’accord est le manque logique de Rythme en ce début de Leg 1.
Ce que vous appeler approximation concernant cette setlist s’apparente pour moi à de la fraicheur quand chaque concert de l’Elevation était "industriellement" similaire au précédent .
Aucun concert de la précedente tournée (à l’exception peut etre des Chicago du Leg 1 et du Notre Dame ) n’arrive à la cheville d’un San José 2 ou d’un Glendale 2 de cet année, tant au niveau de la spontanéité de Edge et des autres que des performances vocales de Bono…ces 2 concerts sont sans doute les meilleurs donnés depuis la fin du Popmart…reste maintenant à trouver le bon rythme, ( racourcir les prèches de "Little Lord Jesus"sic) et à découvrir ou redécouvrir de nouveaux titres passés et présents
cela change de voir des fans se pencher plus sérieusement sur le phénomène U2. Réflexion, objectivité et enfin des sujets de fond, on ne reste plus à la surface du phénomène..
Continuez, c est de l oxygène vos textes et l ensemble de ce site!
selon mon avis, l europe devrait abriter un autre concept, plus adapté à l europe et aux stades
Oui tentons de rester objectif et pas candide :)
merci de ce recadrage, ils sont humains après tout
Je viens de lire l’article et aussi les quelques réactions du public et je dois avouer que je suis un peu surpris.
En ce qui concerne le Vertigo 2005 je ne peux pas me faire une idee puisque je ne les ai pas encore vus. Pourtant tous les fans de U2 savent quand même qu’à chaque tournée U2 a eu des problèmes de début et que peu à peu ilsont toujours démontré qu’ils étaient les meilleurs. Je crois que ce sera de même cette fois ci puisque nos 4 paddies sont des perfectionistes et savent que tout le monde attend beaucoup d’eux.
Finalement je crois aussi que la setlist en Europe sera une autre puisque U2 l’a fait à chaque tournée comme ça,qu’aussi le groupe n’est pas interessé à jouer chaque fois les mêmes chansons et surtout parce que les Americains écoutent un autre style de musique que les Européens. Des chansons comme Until the end of the world, Out of control ou même Crumbs feront encore leur apparition. Si le groupe a decidé de ne pas encore jouer ces morceaux il y a sûrement une raison à ça.
En tout cas je suis, comme tout fan de U2 impatient de les voir en Europe et à dire la vérité c’est bien que U2 commence ses tournées aux USA puisqu’alors ils arrivent en forme en Europe. Espérons le au moins….
Même question !
Otez moi d’un doute:
La dernière phrase concerne la constitution européenne?
Tout le monde a besoin de se chercher, de se remettre en question à un moment ou à un autre de sa vie même les plus grands comme U2.
Alors il ne me reste plus qu’une seule chose à dire "VIVE LE VERTIGO//2005".
vous allez fort les gars !
Même si je disais que bono n’est plus ce qu’il est ,d’après ce que j’en ai entendu au niveau performance vocal,je ne peux rien dire au niveau visuel.
A vrai dire ce côté ,je m’en fous presque un peu .
Ce n’est pas le plus important pour moi . Gabriel faisait des jeux de lumière supers sans tape à l’oeil , seul les Floyds sont les maîtres au niveau visuel .
Mais moi j’aime U2 quand il se dechaîne sur scène,c’est leur force comme les Simple Minds .
Ce dernier n’a jamais mis l’accent sur l’effet visuel notamment sur les dernières tournées,par contre il joue complètement live avec des versions parfois méconnaissables et là est l’essentiel.
C’est vrai que bullet manque de punch ,même si edge évolue en maître ,la fin est un peu gâchée .
Comme je le disais sur un autre thread ,bono ne monte plus comme avant ,en revanche clayton maîtrise mieux son sujet et edge n’a jamais été aussi fort ou tout du moins mieux utilisé dans ce type de concert qui se veut plus rock.
Moi ,ce que je recherche ,comme à la belle époque ,c’est que le groupe se mette minable sur scène ,qu’il réponde au demande du public et qu’il montre qu’il sont de véritables artistes ,c’est l’essentiel ,tout l’effet visuel et les fioritures sur les messages de Bono ,je ne veux pas être méchant ,mais je m’en fous un peu ,ce n’est pas le but recherché d’un concert de rock ,pour moi en tout cas .
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