Il n’y a plus moyen d’être tranquille en ce bas monde. Alors que l’équipe de Sucking Rock And Roll enregistrait ses malles Vuitton pour s’envoler vers la Californie, quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver en masse le U2 Crew!

Ils étaient venus, ils étaient tous là. Stuart Morgan, Sam O’Sullivan, Rocko Reedi, tout un tas d’autres dont les noms ne sont jamais parvenus jusqu’à nos oreilles et bien sûr, le grand blond connu de tous les fans du groupe, Dallas Schoo. Nous y reviendrons.

Tentant de la jouer incognito, histoire de décompresser après deux concerts éprouvants, l’équipe de SRNR n’est pas parvenue longtemps à repousser les avances des différents membres du staff, désireux de connaître leur état d’esprit. Ils avaient visiblement pris connaissance de nos avis mitigés… En bon managers et fin psychologues, nous avons tenu à rassurer l’ensemble des techniciens sur le fait qu’ils n’étaient pas responsables des couacs du concert d’ouverture.

Arrivés à San Francisco, nous avons accordé quelques minutes à ce cher Dallas, désireux d’en savoir plus. «Le premier soir était difficile mais le second était plus solide et meilleur», lui avons-nous répondu. Son visage s’illuminait. Et lui alors, ce iNNOCENCE + eXPERIENCE Tour, le trouvait-il plus compliqué techniquement ? «Oui, vraiment, avouait-il. Je dois sans cesse m’assurer que Edge ait ses guitares, même lorsqu’il est loin de moi. En plus, quand il est éloigné de la scène Innocence, c’est moi qui doit gérer les effets et comme je ne le vois pas, tout se fait à l’oreille… Cela peut être compliqué». Explication validée. «On se voit au concert, nous lançait-il avant que nous ne prenions congés. C’était chouette de vous parler». La réciproque est vrai, Dallas, tu as été un chouette type.