L’équipe de U2 Neophobia au grand complet et nos nombreux invités étaient hier au Cinéma Publicis pour admirer le nouveau chef d’œuvre du XXIème siècle, ‘U23D‘
Premières impressions, ce film n’est même pas un évènement pour les fans parisiens, la salle étant aux trois quart vide. Post première impression, la location des lunettes 1.5euros est un vol manifeste !
Sur le film à proprement parler maintenant.
Premier regret et il sera présent durant les 88 minutes, le manque de volume sonore empêche de vraiment être dans le concert. Même si des raisons techniques liées à la salle expliquent sans doute cette défaillance, on reste un peu sur notre faim. Surtout que le travail effectué par Carl Glanville et son équipe sur le son est absolument remarquable. L’importance des instruments ou de la voix de Bono variant parfois en fonction de leur éloignement de la caméra, la présence du public est impressionnante et pleins d’autres petits détails comme ce moment où l’on entend le bruit que fait le micro lorsque Bono l’arrache de son pied, donne une véritable impression de réalité et d’être là, tout près d’eux.
Et c’est le deuxième point fort de ‘U23D‘. Une place de choix, avec le groupe sur scène, plongé au cœur du public. Jamais jusqu’à présent un concert filmé n’avait donné un tel sentiment de participer au show. On aperçoit pleins de détail des membres du groupe, de la scène, on y voit également bien les erreurs de raccords (papiers au pieds de Bono, Bono avec et sans lunettes durant ‘Sometimes…’) mais cela ne gâche pas le plaisir.
Une image et un son de très haute qualité, voilà déjà une belle garanties de passer un bon moment.
Reste l’effet 3D… Admettons le, ce n’est pas ce qui fait la réussite du film. C’est parfois sympa, mais on s’est détache rapidement. D’ailleurs, le 3D semble parfois décrocher un des quatre membres de la scène et cela donne une impression étrange. Eh puis on ne pouvait pas demander à Bono de tendre sa main durant 2h, déjà que le naturel n’est pas son fort, alors là, on aurait été servi !
Dernière déception, le choix des titres. Lorsque l’on voit les setlist du 1er et 2 mars 2006, il y a de quoi être bien déçu ! Où est passé la magnifique intro sur ‘City Of Blinding Lights’ ? Pourquoi avoir supprimer ‘Zoo Station’ ou encore ‘Elevation’ qui étaient des moments forts de ces soirées ?
Mais, et il faut bien l’admettre, si ici nous aimons cracher sur les tubes inamovibles de U2, il y a quand même eu quelques beaux frissons hier soir. Notamment sur ‘Streets…’ ou ‘With or without you’… Ils arrivent encore à nous avoir les salauds !
Une dernière mention pour le public argentin. Quelle folie, quelle ambiance, quelle ferveur ! Comment U2 peut-il, pour des raisons uniquement pécuniaires, se priver presque une tournée sur deux, de jouer devant des gens qui leur donne tant ?
Allez vivement qu’ils remettent ça car ils commencent sérieusement à nous manquer.
Discussions
7 commentaires ont été publiés pour cet article.
Bonjour. Je suis allé voir le film hier au CGR de Torcy : là-aussi une place à 9 € et une location de lunettes à 1 € … Pas grand monde dans la salle (à peine 10 personnes) et une moyenne d’âge assez élevée, en tous cas bien plus que celle des concerts, ce qui pourrait bien être expliqué en partie par le prix de la séance … Pas de problème par contre pour le son, suffisamment fort.
Pour le film en lui-même c’est une énorme réussite technique : si on est impressionné dans les premières minutes par la 3D on oublie finalement assez vite cette technique, sauf sur The Fly et le générique de fin avec le texte qui semble par-dessus l’image, ou à quelques occasions lorsque Bono s’approche de la foule ou qu’on tourne la tête pour éviter un coup de basse … Adam est justement bien mis à l’honneur, et j’ai eu l’impression d’un parfait équilibre de "temps d’image" entre les 4 membres du groupe.
Les images les plus impressionnantes sont certainement celles de la foule, avec la vision aérienne de cette incroyable marée humaine. Difficile de comprendre comment le groupe peut ne pas systématiquement passer en Amérique du Sud lors de ses tournées !
Les deux seules petites déceptions : un film un peu court (un quart d’heure de plus aurait été le bienvenu) et une set-list trop "Best of". Au travers des concerts du Vertigo Tour auxquels j’ai pu assister "City of blinding lights" était peut-être la plus réussie et son absence m’a étonné. Dommage aussi pour les titres moins "connus" du groupe : peut-être que l’absence de Zoo Station, Mysterious Ways ou Love is blindness s’explique par les setlists des DVD de Zoo TV ou PopMart.
En tous cas un bon souvenir : vivement l’annonce des dates pour 2009 !!!
bjr je suis allée voir le film hier avec une copine au kinépolis de Liomme (59). Les lunettes étaient gratuites ! :-) il est vrai qu’il n’y avait pas foule dans la salle mais ce n’est pas cela que je recherchais. Car pour moi ce film était super !! Même si je ne verrai je pense, jamais le groupe "en vrai" j’ai été ravie de voir ce concert et j’ai vraiment aprécié cette sensation d’être presque avec le public. Le son était génial !! pleins les oreilles ! C’est un groupe que j’ai toujours aimé depuis que j’ai 15 ans (et oui cela va faire 25 ans …) et de le voir en concert même sur écran m’a vraiment fait plaisir. Pur moment de bonheur et oui j’ose le dire ;-)
Quel pied pour les fans.La qualité des images est superbe.
On a vraiment l’impression d’etre au coeur du concert.
Mon seul regrés est que le sont ne soit pas assez fort.
Donc vu tranquille hier soir. Dans la salle, 25 pers Maxi et je ne sais pas si c’est moi qui devient vaiment vieux, mais la moyenne d’age dans la salle me faisait penser plus aux Stones qu’autre chose… bigre, pas bon signe.
Le Concert 3 D en lui même :
Bonnes sensations d’ensemble. avec effectivement quelque frustrations comme une set list tronquée, les titres prévisibles, et un son ciné pas mal du tout en terme de qualité et merci à Granville (jamais je n avais entendu une batt’ ou la basse de cette manière), mais nous aurions aimé effectivement un petit peu plus fort..
L’aspect 3D parfois excellent,comme sur SBS je crois ou bono nous tend carrément la main à 2cm, avec 80 000 poumons derrière… énorme.
En conclusio, sympa de revenir dans le bain, mais pas non plus le truc mémorable.
Vivement la suite, car là Vertigo se tire en longueur depuis près de 4 ans…
Pas de commentaire pour le moment, je m’en vais ce soir le voir pour la forme au Kinepolis de St Julien les Metz, .. oui il faut etre fan, mais au fin fond de la moselle pour le boulot, ça me changera un peu ;-)
moi qui n’ai vecu aucun concert , j’étai bien heureuse de voir le film, dailleurs j’y retourne bientôt! c’est vrai qu’on était que 7 dans une salle immense et que qques décibels de plus auraient étées les bienvenues…j’ai trouvé décevant ces lettres et mots qui masquaient le groupe pendant un bon moment ! mais le reste était extra !!! un peu flippant quand même cette foule dense et compacte ! est ce vraiment ainsi ???en fait peu de personnes se trouvent bien placées pour profiter de tout , non ????exsiste -il des places privillégiées, numérotées ??même chères??? est-il possible de les rencontrer après le concert???ou est ce pur délire???
Un film totalement dénué d’intérêt pour le grand public, malgré une tracklist clairement orientée vers cette cible. A part un fan, qui irait s’emmerder là devant ? Rien à voir, pas de spectacle, pas de vie, rien… Le concept aurait sans doute été plus adapté du temps de zootv ou de popmart…
En tant que fan par contre, on apprécie la qualité et la pureté extraordinaires de l’image, le mixage du son vraiment réussi (Adam, magnifique), et la possibilité de voir la scène et le concert sous des angles impossibles comme si on survolait tout ça… Ca change des dvd souvent limites et des bootlegs…
Le choix des chansons est par contre navrant : dans un film ne pouvant par nature intéresser que des fans, on nous prive de quelques (rares) chansons intéressantes visuellement, pour nous caser les éternels sunday, pride, one, wowy… Cherchez la logique.
Ajouter une réaction