« Return Of The Stingray Guitar ».
Cette entrée en matière inédite du groupe pour son 1er stade de 2010 après les aléas médicaux au printemps dernier du « fils prodigue » , résonne encore dans ma tête plusieurs jours après. Retour de flamme ? Envie d’en découdre à nouveau? Prise de risque? U2 nous revient à Turin en pleine lumière au propre comme au figuré.
C’est un euphémisme de dire que j’avais énormément misé sur ce 1er concert. U2 chez nos confrères latins, sentiment de confraternité « Cosa Nostra » encore plus exacerbé lorsque l’on vient de l’autre côté du Piémont où les exploits du Général Bonaparte se lisent encore au cours des diverses contrées traversées.
Musicalement parlant, si ma dernière visite sur Turin remontait à ce légendaire concert en plein air de U2 un certain 21 juillet 2001 au sein de l’autre Stadio (Delle Alpi), c’est surtout le souvenir ému et joueur des performances Milanaises (groupe/public TTC) de l’année précédente, qui m’a convaincu de patienter puis de miser tranquillement sur un warm up en Ligurie et non en Germania comme beaucoup l’avaient anticipé (trop vite) et à tord.
Avec un tel public « chaud bouillant », U2 s’il était assuré d’une ferveur populaire (jamais démentie dans ces latitudes), ne pourrait se cacher derrière une prestation tout juste moyenne. Et pourtant… mes impressions (aussi subjectives que tout un chacun sur le sujet, j’en conviens) sont mitigées. Pour ainsi dire, j’ai des difficultés réelles à me prononcer.
Alors je me suis posé sereinement la question. D’où cela peut-il bien provenir? Surtout au sein d’un lieu où ma mauvaise foi sudiste emportait tout auparavant sur mon passage. Impressions contradictoires où le bon se confond avec déception, le surprenant avec le trop prévisible.
La genèse de tout cela provient elle essentiellement du fan gâté pourri que je suis ou peut être bien que le groupe y est pour quelque chose? Pourquoi ce décalage constaté entre l’enthousiasme du public local, certains de mes partenaires de bringue et ma petite personne? Enfin assister à ce retour Européen au sein d’une tournée identique (même si elle est loin d’être régulière) contribue t’il à ce constat mi-figue mi-raisin ?
1ere option donc, suis-je devenu un faux fan ?
Pour trouver à redire devant ce déluge de son et lumière, ce spectacle si bien financé et orchestré par les humanistes de Black Berry et autre Live Nation, suis-je devenu à ce point aigri, vieux con tout juste bon à se remémorer les bons souvenir d’antan. Bref, l’Alzheimer musical serait à mes portes avec son leitmotiv acariâtre comme quoi « c’était toujours mieux avant ».
C’est fort possible, mais si « j’ai des goûts simples, je n’aime que le meilleur » comme le disait mon ami Oscar, force est de constater que je n’y retrouve pas mon compte dans ce 360° version 2010.
Néanmoins avant de rejeter la grande faute sur nos acolytes dublinois, creusons cet aspect jamais content, loin du consensus mou qui prévaut ici et là, pour qui la moindre réapparition du Bonze vivant Bono ne doit plus souffrir de la moindre contestation qualitative.
Alors oui, 9 concerts en 2009, 3 bientôt cette année c’est peut être trop. A cette comptabilité il faut rajouter les séances DTS et 5.1 au moyen de ce volumineux coffret en DVD blu-ray de juin dernier. Les tours de magie ne prennent peut être plus et les mois passant l’esprit critique, guettant la moindre faiblesse du combo est de plus en plus affûté au détriment de l’émotionnel.
Spectacle hors norme donc que ce 360° Tour, même si l’on devine que ce show ne peut souffrir de trop d’improvisations au risque de se dénaturer et de perdre en efficacité. Revers de la médaille compréhensible sans doute de les avoir trop vu, mais gros inconvénient quand même. Quand on aime on ne compte pas? Peut être dans le cas d’un Springsteen qui tout au long de 2 années de tournées peut se permettre une interchangeabilité et des thématiques multiples et variées. Pas dans celui de U2, où à ma grande faute de ne pas l’intégrer (et il faudra que ça rentre !!!) : U2 n’aime pas/plus l’improvisation, la spontanéité (quand bien même ils ne sont tout de même pas ACDC dans leur approche monocéphale), et « All that you can’t leave behind « est bien leur 3eme masterpiece après « Joshua Tree » et « Achtung Baby », obstinés que je suis à ne pas voir la réalité en face .
Et si U2 nous prenait tout de même un peu, beaucoup pour des c..s ?
Si je veux bien admettre que U2 ne peut pas tout et que j’ai ma part de responsabilité dans ces désillusions, je ne peux les exonérer dans l’absolu. Trop facile de mettre tout cela sur le compte de l’âge, de la popularité où la posture du groupe désormais universelle depuis un bon bout de temps « l’obligerait » à plaire au plus grand nombre pour grossir toujours un peu plus le 20% de bénéfices revenant par contrat à notre imposant ami McGuiness.
Oui, je m’y refuse, U2 ce n’était pas ça, eux-mêmes avaient combattu pendant des décennies cette idée que… peut être… un jour…, une fois à la hauteur consensuelle des groupes majeurs de l’histoire, ses 4 membres pourraient se voir forcés d’entrer « en Stonisation rampante » comme on rentre en maison de retraite. Accepter les ans, son poids, l’argent facile, les honneurs, bientôt l’anoblissement par la Queen Elizabeth II? Que sais-je…
Comme une cour vieillissante composée essentiellement de vils flatteurs sans plus aucune de lucidité ni contact avec la réalité du terrain, U2 est de plus en plus déconnecté de sa légende. Ce comportement autiste le conduit ainsi à toujours plus de caricature dont se délectent ses contradicteurs de toujours. Ceux-ci d’ailleurs, l’hallali artistique et créative proche du dénouement, ne bouderont pas leur plaisir à les exclure définitivement des figures légendaires du Panthéon du rock. Nous aurons alors bien le temps inutile de nous poser la question de savoir si U2 fut rock ou pas ; « l’histoire » se chargera facilement de les reléguer parmi les derniers grands dinosaures d’une mainstream pop rock vaguement réminiscente de quelques étincelles punk éteintes depuis des lustres.
Quel rapport avec le 360° Tour me direz-vous? Tout simplement parce que du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas et qu’à ne plus vouloir prendre de risque artistique (mais qu’ont ils bien à perdre putain, après plus de 30 ans de carrière??), U2 semble exclure tout simplement l’envie, toute vie…
Pour une envolée rageuse en début de set à Turin (« Return Of The Stingray Guitar ») avec une familly business semblant manifestement prendre du plaisir, combien de « Still haven’t found », « with or without you », rongés jusqu’à l’os où j’en reste persuadé, un profond ennui doit les envahir en ces instants de bégaiements coupables?
Dommage et acceptons juste le peu qu’ils nous donnent encore? Non, rageant et frustrant car si nous sommes encore là, c’est que nous connaissons leur potentiel intrinsèque, le « tout peut arriver » et cela survient encore parfois au détour d’un « No Line The Horizon ». Hélas aussitôt congelé par le groupe lui-même regrettant ces instants d’audace où et je l’ai déjà dit au cours d’une précédente revue, U2 retrouve y son ADN caractéristique: une contradiction entre conservatisme et du cran jamais résolue tout au long de leur carrière.
Se sentir en décalage avec la majorité du public, est-ce grave Docteur?
Le contraste était sévère entre les « Sucking » V.I.P, et la majorité des autres fans ou amateurs de passage en cette nuit du 6 août. Dans l’absolu ce n’est pas bien grave, car personnellement j’étais aussi et surtout venu pour voir le bonheur et l’enthousiasme dans les yeux et les gestes de ma fratrie. Leur permettre de se retrouver à 1 mètre de l’ellipse, profiter des nombreux passages du groupe et de leur faire vivre émotionnellement ce spectacle grandiloquent n’avait pas de prix après tout.
Donc c’est avec tout le relativisme dont je peux user, que je me suis amusé à constater que je n’arrivais pas tout à fait à partager leurs élans spontanés envers la moindre envolée lyrique mille fois connue du Sieur Bono. Le groupe se retrouvant même encouragé à proposer les mêmes « best sellers », puisque dès les premières notes d’un « Sunday Bloody Sunday » ou même de « In A Little While », une clameur réelle venait ponctuer les effets pompiers du groupe.
Mais je suis têtu ou exigeant c’est selon, car il doit bien y avoir la place au cours de ces perfs scéniques qui s’échelonneront sur plus de 2 ans de contenter tout son monde, non? Durant les plus de deux heures que compte la démonstration, difficile de subir et accepter qu’il n’existerait qu’une seule et même colonne vertébrale musicale au cours de ce 360° Tour. Soit concrètement quelques options de titres évolutifs et à la marge au cours de la 1er demi heure, puis plus anecdotique un rappel interchangeable entre Batman et Mr Violet. Que bons nombres de titres soient incontournables, je peux le comprendre, que les « Pride » et autres « Bullet » aient disparus, le saluer. Mais… que le meilleur de « No Line The Horizon » soit sacrifié sur l’autel de résultats économiques décevants (devenant ainsi un album « attachant » car mal aimé au même titre que Pop), ou encore que l’imagination soit en berne pour ne plus oser sortir les « Walk on » et autres MLK » de la setlist, non !! L’exigence de qualité que j’attends encore de ce groupe là et surtout au regard de son catalogue ne peut les exonérer tout à fait de les savoir pertinemment meilleurs… quand ils le veulent encore!
Le come back en Europe est il une fausse bonne idée?
Un dernier paramètre s’impose à moi face à ce retour fait d’espérances et de craintes au cours de cet été 2010. Dans la même configuration scénique et volumétrique (donc, pas de comparaison possible avec la tournée « Zoo TV » salle pour 1992 puis stade en 1993), c’est la 1ere fois que U2 revient aussi vite entre 2 legs sillonner les même champs européens. Précédemment l’Amérique du Sud, l’Océanie, voire à nouveau les Etats-Unis avaient l’honneur de leur tournée à la suite du vieux continent. C’est peut être anecdotique, mais ce sentiment de « déjà vu » que j’ai vécu vendredi dernier, ne s’était donc jamais présenté avant.
U2 étant plus loin sur le globe, l’actualité moins urgente, je pouvais m’intéresser de manière moins impérative aux évolutions ou similitudes éventuelles entre tel et tel Leg autour du globe. Aujourd’hui, stratégie Live Nation en prime, les effets de « non surprise » sont réels ou plus exactement nos attentes sont inconsciemment plus précises, donc déceptions supplémentaires à la clef. Ce qui est rare est cher (il n’y à qu’a voir les quelques « non sold out »)… et là manifestement la poule aux œufs d’or (et pas seulement sur le phénomène U2), Live Nation est en train de lui tordre méchamment le cou.
Signe des temps, au moyen d’une belle démonstration du muscle dollar, Je fini sur ces quelques mots du Colonel Parker Irlandais : « D’ici la fin de l’année, cette tournée sera la plus lucrative de tous les temps. Et nous avons encore 30 concerts l’année prochaine », a prédit le manager Paul McGuiness. Au total, la tournée devrait rapporter entre 650 et 700 millions de dollars, de quoi battre le record des Rolling Stones et de leur tournée « A Bigger Bang » qui avait engrangé 558 millions de dollars entre 2005 et 2007. »
Imparable….
NB 1 : Le concert allemand avec aucun changement novateur voire une aggravation du phénomène « best of », me permet ainsi de ne pas changer une ligne.
NB 2 : Je suis stupéfait à l’heure où l’info instantanée, universelle, web et consort est une réalité patente, de voir U2 continuer à jouer comme si de rien n’était, quelque part du côté d’une technologie d’information n’ayant pas évolué depuis 1993.
U2 débarque dans une nouvelle ville, fais en sorte de croire que son public n’est jamais le même, surtout un an après y être déjà passé…. Ce public, évidemment ne se renseigne pas, n’espère rien, n’attend rien d’autre que la copie des concerts précédents, afin de satisfaire son « unique » venue en stade et sa faible connaissance du 360° Tour. Une tournée confidentielle il est vrai que les médias n’abordent jamais…
« Watch more TV » !!!
Discussions
18 commentaires ont été publiés pour cet article.
@Antho,
je ne sais pas s’il les a piqué à Ali, mais ces lunettes sont bien la copie conforme de celles qu’il met sur scène. Donc à moins d’un modèle sur mesure fait pour Bono, je crois plutôt qu’il ne s’embarrasse pas des détails et prend un modèle qui lui sied avec « grande vitrine », en se foutant de leur féminisation (et il faut bien admettre, il a sur les rendre un peu plus « viril »)
fin du bling bling aparthé
@Bono57 : Je suis d’accord avec toi sur le plaisir immense éprouvé à Francfort. j’étais en tribune, arrière-scène, et le concert m’a littéralement retourné. Malgré la surmédiatisation du truc, New Year’s Day m’a ceuilli à froid, et Streets m’a ému comme aux premiers jours …
Je ne suis pas du tout d’accord avec le contenu de cet article. Je comprend parfaitement la frustration de son auteur, par rapport aux fans de chez fans que nous sommes a priori tous. Nous suivons la tournée, date à date, titre à titre, presque snippet à snippet, et évidemment, ça parait difficile de défendre U2 sur ce coup : des setlists presque toutes pareilles (encore que le dernier concert en date soit une sacrée surprise à ce niveau), un show rôdé au millimètre. Mais à y regarder de près, U2 a toujours fait ça (tu pars de 93, mais c’était pareil en 87, et même avant : la seule exception, c’était le Love Town Tour de 89, dans le style « une setlist par soir »). Alors évidemment, U2 pourrait tenir compte des technologies, savoir qu’on sait, et faire une setlist différente chaque soir. Mais ça implique une maîtrise de leur répertoire qu’ils ne peuvent plus avoir après 12 albums studio (et même 13 puisque Passenger est exploré sur cette tournée). Le problème n’est pas là, à mon avis. Drowning Man avait été répétée, ils ont pour autant choisi de ne pas la jouer. Alors ? Alors, je crois simplement qu’on raisonne avec une vision déformée de la réalité de U2, tout fans que nous sommes !! Est-ce que tu crois vraiment que les 93.000 personnes qui seront au SDF le 18 septembre auront suivi la tournée comme nous le faisons ?? Pour la grande majorité, évidemment non !! Ne raisonons pas comme si U2 était encore ce groupe qui jouait à l’Elysée Montmartre devant 200 personnes dont 150 venues là par hasard … Cette époque est révolue, depuis longtemps. Je suis fan depuis 25 ans, et je n’ai jamais connu autre chose que ce que tu dénonces dans ton article, jamais …
ben complet c’est complet ^^ essaie de voir avec les hotels autour genre le novotel. ou alors y a peut etre un parking vinci. Sinon ce que j’ai vu au detour d’un lien
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071009052012AA6heOm
Sinon pour revenir à l’article, il est tout a fait normal que ca soit mitigé ou indécis apres 2 dates. En tout cas rien qu’avec un concert, on peut savoir ce que l’on entendra jusqu’au bout . Pour le bilan ou une idée claire sur ce 3è leg, ce sera aux 2/3… ah ben ca tombe bien ce sera Paris ^^ .. mais perso à part 1 ou 2 changeemnts j’ai du mal à voir plus de chamboulement jusque là..
Bonjour à tous, cela n’a rien à voir avec la discution en cours même si je suis d’accord avec ce qui se dit, mais je recherche une place de parking pour le stade de france du 18 septembre.
Si quelqun peut m’aider il sera le bien venu car le parking du stade est complet et la dernière fois que j’y suis allé(pour Indochine), on s’est fait casser la voiture…
Merci d’avance.
Pascal j’avais pensé aux 8025 avant de partir pour francfort.. seul souci, ce sont des lunettes pour femmes.. ^^ Donc soit il s’agit d’un modele pr »é commercialisation, soit il les a piqués à Ali lol
ils ne peuvent de toute façon que choisir soit la voie de l´immobilisme stonien (et dieu sait que j´aime les pierres qui roulent) et aller dans le mur, qui n´est plus très loin de toute façon. Ou effectivement se poser et réfléchir sérieusement à ce qu´ils font et comment ils le font (ou doivent le faire). On peut essayer d´y croire.
euh 01/01/1990, avant qu’on me fasse des reproches… ;-)
L’objectif de U2, comme toute entreprise est de rentabiliser au maximum et sans doute de battre le record de gain en tournée détenu par les Stones…
Une fois cet objectif atteint, ils détiendront à coup sûr le titre de plus grand groupe de rock de tous les temps, et Mc Guiness pourra lâcher la pression et redonner la main à la créativité du groupe, car ils n’auront plus rien à prouver….
J’espère que Bono après avoir remercié Blackberry et Live Nation fera fin 2011 comme cette nuit du 32/12/1989 et annoncera le retrait du groupe, pour une nouvelle recherche artistique… Au point où on est est aujourd’hui, cela réconcilierait presque tout le monde avec nos 4 Irlandais.
Sachant qu’une grande quantité de matériel serait déjà prêt, mais qu’ils hésitent à le sortir, U2 face à son destin doit sentir qu’un nouveau virage doit être pris !
bling bling aparté :
Les nouvelles petites lunettes du p’tit Père :
http://www.sunglasses-shop.co.uk/uk-sunglasses/Bvlgari-Sunglasses/Bvlgari-8025-Black/3280.htm
Très bon article que je partage sur beaucoup de points…
Après avoir fait Paris I et Munich en 2005 et Paris I et Dublin I en 2009, plus les séances du Rose Bowl en Bluray et de lire les revues de concert et commentaires sur ce généreux site en particuliers ceux de Turin 2010…
c’est vrai que j’arrivais moi aussi à saturation et l’idée d’aller les voir à Francfort ce mardi de m’enchantez guère…
Avec chance il n’y avait pas trop de monde devant les grilles en arrivant à 15h30 soit une heure avant l’ouverture des grilles et la je me suis dit : « tiens, si j’essayais d’être dans l’anneau » ça pourrait être sympa après avoir fait des concert en tribunes, carré d’or et en fosse mais jamais à moins de 20 mètres de la scène, ça pourrait le faire…
Quelle fut ma surprise après avoir piqué un 500 mètres de fou de me retrouver à 1 mètre de la scène dans l’anneau, ce qui me rendait pour être franc assez euphorique de vivre mon premier concert si prés de nos 4 irlandais…
Alors voilà, j’ai vécu LE plus beau concert de ma vie, je me suis laisser porter par le public et l’entrain du groupe, j’ai vu Bono comme jamais, donné tout ce qu’il a, voir ses réactions de surprise aprés les chants de la foule, j’avais l’impression qu’ils joués pour moi et de voir le bonheur qu’ils avaient de jouer ensemble c’était des émotions intenses, je ne crois pas qu’il font semblant ou alors ce sont de très bons comédiens, je me suis vu sauter, chanter, crier comme jamais…
c’était vraiment Puissant !!! j’ai pris un pied d’enfer…
Alors c’est sur qu’avec Ultra violet à la place de Batman ça aurait été parfait…
Mais bon, comme au foot, on est jamais content, il y a 60 Millions d’entraineurs en France, autant que d’habitant ;-)
Bref, tout ça pour dire qu’à leur place je comprends leur logique si à chaque concert il y a une telle ferveur pourquoi ils se remettraient en cause…
Pour conclure, je dirais que je ne compte pas aller les revoir sur cette tournée même si j’en ai l’opportunité, je pense que je revivrai ces émotions que si j’attends un peu pour les revoir et c’est sur que si j’allais à Paris le mois prochain je ne pourrais être que déçu…
TOUT CE QUI EST BEAU EST RARE…
Donc levé un peu le pied avec U2 et vous les apprécierez d’autant plus…
@ guffanti
Concert sold out ou dernier concert de la tournée, je crois que le groupe s’en balance. Pour eux, ce seront des concerts comme les autres. Même sij’espère metromper car ce sont mes deux dates en 2010 !
Les deux dates qui me sont encore booké ;-)
Maintenant lors du rush des billets du 3eme SDF à l’automne 2009, je ne suis pas sur que les brittons aient eu plus d’opportunités d’avoir des places que la masse du troupeau français.
Je les vois plus s’etre positionné sur les Bruxelles, tout aussi pratique sur deux dates pour eux.
Pour autant en G.B sur 2009, cela n’a pas été la rué non plus quand c’était à leur porte
@M!les: beaucoup d’anglais et irlandais se sont rabattus sur Paris. c’est pour ça que c’était le 1er sold out. Mon avis U2 ne se loupera pas a Paris, si il y a des dates a faire c’est bien Paris et Rome. Le 1er et pleins, le 2eme c’est le dernier de la tournée et ce sont les plus grands stade de la tournée. Du moins c’est mon avis. Sinon pascal résume bien l’état d’esprit de beaucoup moi y compris.
^^ Il n’y aura pas de troisième leg européen.
Le deuxième leg (2010) est à peine sold-out, il reste encore des places un peu partout.
Hormis Paris (surprenant d’ailleurs, isn’t it?) U2 ne passe que dans des villes où il n’y eut pas de concert en 2009.
Je serai présent sur deux ou trois concerts, pas plus. Après les quatre vus en 2009.
Au delà, je me sens exactement comme un certain nombre de fans hardcore,
c’est à dire surgavé, comme le décrit si bien Pascal dans son article, dont je partage totalement l’analyse.
Tout pareil !!!
je suis consterné de partager exactement la même opinion que toi sur le côté scénique de nos quatre irlandais préférés!!
et pourtant, il y a quelques années de cela, je ne me serai pas imaginé en arriver à ce sentiment.
Tournée best of pourquoi pas? mais même les grands classiques, le groupe les balance sans passion,
pour conclure, je rajouterai seulement que je serai au sdf le 18 septembre, par contre si les quatre paddies reviennent pour un troisième leg européen en 2011 ou 2012, ça sera sans moi!!
Sans parler d’Eno décrivant Breathe, comme LE titre ultime…
bravo cet article retranscris exactement ce que j ai ressenti a turin: le decalage entre les histeros sur sbs, wowy, one et moi qui me suis ennuyé, je n arrive plus a me transcender sur ces titres (mal joué pour cetains)
oui je suis comme dit pascal un blasé , pourri gaté avec mes 8 concerts prévu sur 2ans…
comme tu dis justement ils ont rien a perdre pkoi se mettent ils pas en danger en sortant du chapeau 2-3 titres par soir « hardcore fan » tout en gardant leur 20 titres inoxidables… je sais pas ou alors ils sont blasé et tournent pour le fric.
heureusement qu il y a un an bono déclarait que nloth etait une merveille…. et edge a surenchéri en disant qu il etait dur de choisir quel titres jouer sur scene tellement il y a du potentiel dans l album
AMEN
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